La 5ème séance du Comité de pilotage et orientation stratégique (CPOS) du PASJA – programme d’appui au secteur de la justice en Algérie, cofinancé par l’UE et l’Algérie, avec une contribution de la France- s’est tenue dernièrement à Alger.
Selon l’UE, ce programme offre d’importantes opportunités de formation, réflexion et échange pour les magistrats et les autres opérateurs de la justice afin de contribuer à la modernisation du secteur et le rendre plus efficace et performant.
Il ambitionne aussi de créer de nouveaux espaces de dialogue entre le personnel de la justice et les associations qui accompagnent les victimes les plus vulnérables.
La réunion du CPOS a permis de faire le point de situation sur les activités menées par l’assistance technique principale et son plan de travail pour les mois à venir.
A titre d’exemple, toujours selon la même source, depuis le démarrage du programme plusieurs formations ont été menées: 83 médiateurs formés en médiation extrajudiciaire; 80 magistrats formés sur l’amélioration de l’assistance aux victimes d’infraction pénales; 140 participants aux 10 sessions de formation sur les marchés publics; 164 magistrats formés en arbitrage commercial international; 79 magistrats formés en renforcement du droit des dommages corporels; 50 magistrats formés en renforcement des acteurs judiciaires en matière de contrats internationaux; 108 huissiers de justice formés.
Le Ministère de la Justice a souligné la forte pertinence de ces formations, qui sont d’ailleurs conçues par les experts en étroite collaboration avec les services du Ministère.
En outre, il a été notamment question de débattre des suites à donner aux recommandations formulée par la mission d’évaluation à mi-parcours qui a eu lieu le mois d’octobre 2019.
« La séance a enregistré un large consensus sur l’opportunité d’affecter les ressources nécessaires à l’atteinte des résultats liés à favoriser l’accès à la justice pour les groupes les plus vulnérables: les femmes victimes de violence, les mineurs, les personnes en situation d’handicap. D’ailleurs, le dialogue avec les acteurs associatifs sera primordial pour compléter la mission du PASJA: une justice plus proche », indique-t-on.