L’ancien ministre Abdelaziz Rahabi a indiqué sur sa page Facebook qu’il a été reçu ce jeudi 9 janvier 2020 par le président de la République Abdelmadjid Tebboune.
Rahabi a fait savoir qu’il a été invité par le président de la République Abdelmadjid Tebboune pour cette rencontre qui s’est déroulé dans la soirée d’aujourd’hui. Il a précisé que la rencontre a été consacrée « pour échanger nos points de vues et écouter son évaluation de la situation actuelle et sa vision de l’avenir », a-t-il écrit dans une déclaration concernant l’entretien qu’il a eu avec le président Tebboune.
Lors de cette audience, Rahabi a précisé qu’il a fait part au président de la République de sa préoccupation quant à « la perte de confiance entre le peuple et le système politique en raison des expériences passées et de la nécessité de chercher à parvenir à un large consensus national pour sortir de la situation actuelle, ce qui servirait le front intérieur à l’aune des risques sécuritaires entourant l’Algérie ».
« J’ai exprimé au président Tebboune ma conviction que la prise de certaines décisions dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles peut contribuer à instaurer la confiance et l’apaisement », a indiqué l’ancien diplomate, ajoutant que parmi ces mesures : « la libération des détenus d’opinions, la levée de toute forme de tutelle sur les médias et la cessation de la restriction à l’activité partisane exercée contre les forces politiques en divergence avec la politique du pouvoir ».
Rahabi a également demandé « la protection du Hirak contre les tentatives de l’affaiblir et de l’incriminer, et le considérer (le Hirak, ndlr) comme une chance historique de l’entrée de l’Algérie dans l’ère des libertés individuelles et collectives et intégrer les régimes avancés de par le monde ».
« Élargir les canaux de communication à un niveau responsable, sans exclure aucune partie, pour atteindre le plus large consensus national possible afin de sortir du blocage actuel et se consacrer aux problèmes économiques et sociaux, qui représentent la préoccupation quotidienne du citoyen algérien », a ajouté l’ancien ministre.
Il a dit avoir ressenti chez le président de la République « une bonne intention et une bonne volonté » qu’il espère se concrétiser sur le terrain, a-t-il conclu.