Le candidat du Front El Moustakbal pour l’élection présidentielle du 12 décembre, Abdelaziz Belaid a déclaré,ce mardi, que si le défunt président Houari Boumediène était encore vivant, « l’Algérie n’en serait pas arrivée à la situation actuelle ».
« Si le défunt président Houari Boumediène était encore vivant, l’Algérie n’en serait pas arrivée à la situation actuelle, car, cette homme avait la sagesse, l’intelligence et la vision et il construit un Etat fort », a-t-il dit depuis Guelma wilaya de naissance de Houari Boumediène et où il a animé cet après-midi un meeting électoral au 17e jour de la campagne électorale.
Selon Belaid « malheureusement, les comportements des 20 dernières années ont détruit tout ce qu’à construit Boumediène », estimant qu' »aujourd’hui et après des décennies, nous vivons encore des réalisations du défunt Boumediène ».
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Réitérant que l’Algérie a besoin de gouverneurs capables d’assumer la responsabilité, il a souligné que les comportements du passé « ont anéanti l’économie nationale mais aussi l’Algérien et ont déchiré la société ».
Selon le candidat du front El Moustakbal, cette opération a été « planifiée », rappelant la décennie noire qu’a connue le pays, et qui a failli s’effondrer, si ce n’est la résistance de l’Armée nationale populaire (ANP), des patriotes et des agents de la sécurité.
« Après la tragédie de la décennie noire, les Algériens aspiraient à construire le pays mais la bande en avait décidé autrement, et nous souffrons, à cause d’elle, de la situation actuelle. Après la chute du système corrompu, il est temps de construire un Etat des institutions, en élisant un président capable d’assumer la responsabilité », a-t-il soutenu, réaffirmant que l’élection était « la seule solution » pour sortir de cette « impasse » et restaurer la confiance perdue entre le peuple et leurs responsables ».
Il a appelé le peuple algérien à faire face aux tentatives menées par des parties qui « pêchent en eau trouble » visant « à empoisonner l’atmosphère » et à « perturber » la prochaine élection, et ce en se rendant massivement aux urnes le 12 décembre.