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Présidentielle/Bengrina : Le changement émanera de la volonté populaire

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« L’Algérie nouvelle doit être l’émanation de la véritable volonté populaire, sans fraude. Le dirigeant doit puiser son pouvoir et sa légitimité du peuple algérien et non pas d’outre-mer, en contre-partie des ressources comme les hydrocarbures appartenant au peuple, afin que les étrangers le parrainent et ne feraient pas bouger le Parlement Européen contre lui », a déclaré Bengrina lors d’un meeting animé ce jeudi à Chlef pour le compte du 12e jour de la campagne électorale.

Bengrina a rappelé le communiqué du Parlement Européen dans lequel il est relevé l’atteinte à la liberté d’expression, aux droits de l’Homme et la fermeture d’églises en Algérie. Il a demandé au Parlement européen d’aller voir les 5.000 gilets jaunes arrêtés par les autorités françaises.

« Pleurez sur vos enfants et ne pleurez pas sur les nôtres », a-t-il dit à l’adresse des euro-députés qui ont adopté ce jeudi une « résolution d’urgence » sur l’Algérie à travers laquelle ils ont condamné « fermement les arrestations arbitraires et illégales » en Algérie. Les députés européens se sont dit « très inquiets de la situation des droits de l’Homme et des libertés fondamentales en Algérie ».

« Nous sommes opposés à l’idée qu’un Algérien soit emprisonné », a-t-il dit, rappelant que sur les 150 prisons du pays, 70 ont été construites dernièrement par la « Bande » (El Issaba), et c’est cette dernière qui « s’y est finalement retrouvée emprisonnée ».

Le candidat à la présidentielle a indiqué que le peuple algérien s’interposera face aux tentatives d’ingérence étrangère et ne laissera personne « jouer avec la stabilité et la sécurité » de l’Algérie. « Si l’intervention étrangère dans les affaires internes des pays était une bonne chose, elle aurait été bénéfique pour la Syrie, l’Irak, le Yémen et la Libye qui ont été détruits », a estimé Bengrina, ajoutant que « nous ne permettrons jamais que l’Algérie devienne comme ces pays ».

Le président du mouvement El Bina a rappelé la position du Parlement Européen quand des millions d’algériens sont sortis durant les premières semaines du Hirak contre l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, la bande et la corruption. « Pourquoi le Parlement européen n’a pas dit à ce moment que Bouteflika devait partir ? », s’est-il demandé, ajoutant que « certains pays de l’Union européenne sont dirigés par Israël.

Bouteflika a démantelé le projet nucléaire de l’Algérie

Selon lui, Bouteflika a démantelé le projet nucléaire de l’Algérie au profit d’Israël, l’accusant d’être « le premier président de l’histoire de l’Algérie indépendante à faire une poignée de main à un président israélien, lors des funérailles du Roi Hassan II au Maroc ».

D’après Bengrina, c’est pour cela que certains pays n’ont pas parlé du Hirak des millions d’Algériens qui ont manifesté contre la reconduction de Bouteflika.

Il a ajouté que d’autres à qui l’ex-président avait donné des marchés de milliards de dollars dont les cahiers des charges sont arrivés à termes, et « arrive l’actuelle ministre de l’industrie qui faisait partie de la Bande et prolonge illégalement le cahier des charges à l’une des têtes de la bande en détention et aux entreprises françaises ».

Bengrina a accusé la ministre de l’Industrie et des mines, Djamila Tamazirt, de travailler au profit des étrangers. « Comment se fait-il qu’un cahier des charges soit renouvelé pour l’une des têtes de la bande en prison alors que son partenaire étranger a refusé de participer avec lui dans son projet, et que le cahier des charges stipule qu’il faut que la partenaire doit participer dans l’investissement ? », s’est-il interrogé, ajoutant que « est-ce que l’institution militaire est au courant de tout ça ou pas, sachant que le peuple a demandé l’accompagnement de l’armée pour la protection des deniers publics, la politique, les frontières et de la souveraineté jusqu’à l’élection d’un président légitime ».

Il a en outre salué le rôle de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) dans la gestion du processus électoral.

Affirmant que la Bande est toujours présente partout, il a indiqué que la transparence et la réussite du prochain scrutin dépend de plusieurs facteurs dont la poursuite du Hirak populaire pacifique et l’accompagnement de l’institution militaire, le rôle des médias, la participation massive du peuple algérien à cette élection, et enfin, l’ANIE doit jouer son rôle de protéger les urnes de la fraude.

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