Les contrats à terme du blé d’Euronext ont progressé lundi dernier, et ce, grâce au nouvel appel d’offre lancé par l’Algérie pour l’achat de blé de mouture pour livraison en janvier, a rapporté l’agence britannique Reuters, soulignant que l’Algérie est le premier acheteur du blé français.
« Un rebond des contrats à terme sur Chicago et une hausse des prix en Russie ont également contribué à soutenir Euronext, qui s’est maintenu dans sa fourchette de négociation récente », a indiqué Reuters qui cite des commerçants européens.
Dans son nouvel appel d’offres, dont la date limite de soumission est fixée pour ce mercredi 20 novembre, l’Algérie a exclu les origines sud-américaines pour lesquelles l’expédition était demandée en décembre.
Le site spécialisé a rapporté le même jour (lundi) que l’Office Algérien Interprofessionnel des céréales (OAIC) a commandé 50 000 tonnes de blé de mouture pour livraison en janvier.
La commande algérienne a également fait augmenté les primes pour le blé à Rouen, le plus grand centre d’exportation de céréales de France, selon des courtiers cités par Reuters. Mais, son effet a été quelque peu « tempéré par le fait que l’appel d’offres algérien était considéré comme une activité régulière pour la France, ainsi que par la concurrence renouvelée du blé russe sur le principal marché d’importation égyptien », ont noté les mêmes courtiers.
L’indice de référence du blé de mouture de décembre sur la bourse Euronext, basée à Paris, a progressé de 0,75 euro, ou 0,4%, à 178,00 euros la tonne, a précisé la même source’.
Les données hebdomadaires de l’Union Européenne (UE) confirment que les exportations continuent sur le même rythme de la saison dernière. « Les exportations de blé tendre de l’UE depuis le début de la campagne 2019/2020 en juillet, ont atteint 10,3 millions de tonnes, en hausse de 56% par rapport à l’année précédente », a précisé la même sources.