Le Hirak pour le changement se poursuit pour la 36e semaine consécutive, dans tout le territoire national. Aujourd’hui des milliers de personnes sont sortis dans les rues pour réclamer un changement profond du système politique.
À la capitale, sont encore plusieurs milliers qui sont sortis ce vendredi 25 octobre pour maintenir le cap et exiger le départ de l’ancien système ainsi que le rejet de la feuille de route tracée par le pouvoir actuellement, notamment la Présidentielle du 12 décembre prochain.
الجمعة 36 من المظاهرات في الجزائر العاصمة ضد النظام
36th friday of demonstrations in Algiers against the regime#الجزائر#الجمعة_36#Algiers#Algeria#Vendredi_36 pic.twitter.com/EJmKjZAtS8— Khaled Drareni (@khaleddrareni) October 25, 2019
Ainsi, c’est dans un climat tendu, caractérisé par l’absence d’entente entre le Hirak et les autorités sur plusieurs sujets, à l’instar de la libération des détenus d’opinion, et les militants du Hirak, comme Lakhdar Bouregâa, Karim Tabbou, et autres détenus incarcérés lors des marches populaires.
Cette semaine, l’audition de plusieurs de ses détenus par les juges, n’a rien apporté de nouveau. Les magistrats de plusieurs tribunaux ont décidé de les renvoyer derrière les barreaux. Une décision qui a suscité l’indignation des manifestants qui ont réclamé haut et fort aujourd’hui la libération de toutes les personnes arrêtées aux différentes marches.
Cette marche se déroule aussi à la veille de la date limite du dépôt de candidature pour l’élection présidentielle. Quelques candidat ont d’ores et déjà déposé leurs dossiers chez l’Autorité nationale indépendante des élections. Le projet de loi sur les hydrocarbures est aussi évoqué par les manifestants de ce vendredi, qui accusent le Gouvernement de céder les ressources de pays à la prédation étrangère.
12h00
المتظاهرين يصلون شارع ديدوش مراد
Les manifestants arrivent à la rue Didouche Mourad #الجزائر#الجمعة_36#Alger#Algerie#Vendredi_36 pic.twitter.com/tRsflYeuMA— Khaled Drareni (@khaleddrareni) October 25, 2019
Comme à chaque vendredi, un important dispositif policier est installé dans la capitale et ses environs, en plus de barrages de la gendarmerie nationale destinés à filtrer certains manifestants.