Les dirigeants de la société algéro-espagnole, Fertial à Annaba, n’ont pas apprécié la décision de la justice qui a désigné deux administrateurs pour gérer les comptes financiers de la société dont, Ali Haddad, qui est en prison est actionnaire.
La décision de la Justice de désigner deux administrateurs à la tête d’entreprises dont les patrons font actuellement l’objet de mesures conservatoires a fait réagir les dirigeants de Fertial, qui elle aussi a vu ses comptes bancaire bloqués à cause de la participation d’Ali Haddad, patron de ETRHB à hauteur de 17% dans le capital de la société.
Ainsi, dans un communiqué rendu public hier, les dirigeants de la société ont indiqué que «l’entreprise a chargé ses deux avocats d’engager une procédure en direction des responsables de la Justice pour les convaincre de lever la mesure du gel des comptes de l’entreprise pour lui permettre de verser les salaires des travailleurs, qui n’ont pas toucher la paie du mois d’août ».
Selon le même document, Fertial a précisé que « l’homme d’affaire Ali Haddad, actuellement en prison, ne détient que 17 % des actions, contre 49% par le groupe espagnol Groupo Vilamir ‘actionnaire majoritaire et 36% par Asmidal ».
Selon, le directeur général de Fertial, Soufiane Didou, « la décision n’appartient pas à Ali Haddad, étant donné son statut d’actionnaire minoritaire et demande par conséquent à la Justice de revoir sa décision et renoncer à la désignation des administrateurs ».