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Mokrane Ait Larbi, « la révolution populaire devrait se poursuivre et faire pression à partir du 6 septembre »

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« Après le 26e vendredi de la révolution populaire pacifique et les dizaines de millions d’Algériens et Algériennes descendus dans les rues d’Alger et de toutes les autres villes, les autorités continuent à ignorer les demandes claires de la population, en particulier le changement du régime et la construction une nouvelle Algérie avec de nouveaux visages », a indiqué, ce dimanche 18 août 2019, l’avocat et militant des droits de l’Homme, Mokrane Ait Larbi, sur sa page Facebook

Il a rappelé que « grâce au peuple, le cinquième mandat a été annulé, le président a démissionné et des hauts responsables ont été poursuivis pour corruption. Mais le processus doit continuer dans tous les secteurs pour montrer clairement que cela signifie lutter contre la corruption sans sélection. Malgré les demandes formulées par le peuple, la demande fondamentale qui est le changement de régime reste toujours d’actualité ».

Il a souligné que « les pratiques du régime imposées depuis 1962 persistent malgré le changement de personnes et de gouvernement. Il suffit de regarder les chaînes officielles à 20 heures, voire certaines chaînes privées, pour s’assurer qu’un régime totalitaire qui n’accepte pas l’autre opinion perdure »

Nous sommes à la veille d’une entrée sociale et la révolution pacifique continue

Pour M. Ait Larbi, « la révolution populaire et pacifique devrait se poursuivre et faire pression de plus en plus, en particulier à partir du 6 septembre. Sans cette révolution, le régime restera en place, menant à de nouvelles crises difficiles à contrôler ».

Il a insisté sur le fait d’« affirmer les mêmes revendications populaires, notamment le changement de régime par des moyens pacifiques. Libérez les prisonniers d’opinion dès que possible sans aucune condition ».

« Le peuple est uni. Toutes les forces politiques souhaitant construire la nouvelle Algérie doivent être unies, une Algérie des libertés, des droits, de la justice sociale et de l’égalité entre hommes et femmes », a-t-il précisé.

Et d’ajouter : « cela nécessite que les partis, associations, syndicats et personnalités souhaitant atteindre ces objectifs se rencontre pour élaborer la Charte des droits et libertés comme une garantie d’exercer nos droits et de jouir de nos libertés sans l’autorisation de l’Autorité ».

Pour M. Ait Larbi, « cette charte devrait faire office d’une Constitution promulguée et contraignante pour la majorité présidentielle et / ou parlementaire indépendamment des programmes du gouvernement ».

Il a précisé que « les dirigeants des partis pro gouvernementaux, ainsi que les personnalités impliquées dans la corruption financière et politique, sont exclus de cette réunion et de toute autre initiative, considérés comme partie prenante dans la crise et non de la solution ».

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