Le conseiller instructeur près la Cour suprême auprès de la Cour suprême a ordonné, mercredi, la mise en détention provisoire de l’ancien vice-président de Sonatrach Abdelhafid Feghouli, après être entendu dans le cadre d’une enquête sur des affaires de corruption, selon un communiqué de la Cour suprême.
Selon la même source, Abdelhafid Feghouli est poursuivi, notamment, pour octroi délibéré d’indus avantages à autrui lors de la conclusion d’un marché en violation des dispositions législatives et organisationnelles en vigueur; dilapidation de deniers publics; abus de fonction.
Pour rappel, Abdelhafid Feghouli a été entendu à deux reprises dans le cadre de l’affaire Sonatrach. En 2016, il a été entendu en tant que témoin, et en 2011, la justice l’avait condamné à une année de prison dont 4 mois ferme. Il a été alors poursuivi avec l’ancien PDG de Sonatrach Mohamed Meziane ainsi que plusieurs cadres, pour « conclusion de contrats en violation à la réglementation » et « dilapidation de deniers publics ».
Il a été représenté à deux reprises au cours des dernières années dans l’affaire de la Sonatrach, puis comme témoin et comme inculpé en 2011. Le tribunal l’a condamné à une peine de quatre mois d’emprisonnement, suivi de l’ancien président Mohamed Meziane et Pneus accusés de « transactions illégales » et de « gaspillage de fonds publics ».
Les faits remontent à octobre 2007, lorsqu’un contrat gré à gré a été conclu entre COGIZ (Société de Conditionnement et de Commercialisation des Gaz Industriels) filiale 100% de Sonatrach, et la société de droit algérien SAFIR, dont Sonatrach et Sonelgaz détenaient 51% de son capital. Le contrat concernait la réalisation d’un complexe de stockage d’azote.