Le député du Parti des Travailleurs (PT) Ramdane Taazibt a réagi, ce jeudi 21 mars 2019, aux déclarations du porte-parole du RND Seddik Chihab qui a affirmé que « l’Algérie a été gérée durant ces 5 à 7 dernières années par des forces non-constitutionnelles« , après la maladie du président Abdelaziz Bouteflika atteint d’un AVC en 2013.
«Ils avouent enfin que le pays est géré par une clique extraconstitutionnelle», a-t-il écrit sur sa page Facebook, en ajoutant que «Ça s’appelle défoncer les portes ouvertes».
«Quelqu’un peut-il rappeler ce qu’ont enduré le PT et les personnalités qui ont signé la lettre du groupe des 19 qui ont adressé une lettre au président en 2015 pour poser justement ce problème ?», a-t-il ajouté.
Une «campagne médiatique exécrable menée des mois durant par un média mercenaire pour tenter de salir la mémoire de valeureux moudjahid et moudjahida (Lakhdar Bouregaa, Zohra Drif, AEK Gueroudj…), de militants et militantes patriotiques , des militants des droits de l’homme comme N. Benissad, B Ghechir…des dirigeants du PT à l’image de S. Kouadria de D. Djoudi de L. Hanoune de Y. Taazibt et bien d’autres militants et dirigeants qui ont fait face dignement à cette attaque barbare suivie d’une monstrueuse tentative de coup d’état contre la direction légitime du parti des travailleurs avec l’utilisation de milliards pour corrompre des dirigeants et surtout l’instrumentation odieuse de la direction de la centrale syndicale dans cette sale besogne de tentative de débauchage des dirigeants syndicaux membres du PT», a-t-il rappelé.
Pour rappel, le porte-parole du RND avait affirmé sur le plateau de la chaîne El Bilad que l’Algérie a été gérée durant les 5 à 7 dernières années par des forces non-constitutionnelles, non structurées et non organisées et qui sont partout. Il avait affirmé également, que les pro-Bouteflika avaient commis une erreur en le nommant candidat à l’élection présidentielle du 28 avril maintenant avortée.
Au lendemain de ces déclarations, le parti dirigé par Ahmed Ouyahia s’est démarqué de ces propos tenus par Seddik Chihab.