AccueilActualitéSituation politique du pays : les investisseurs étrangers affichent leurs craintes

Situation politique du pays : les investisseurs étrangers affichent leurs craintes

Date:

- Advertisement -

Les dernières évolutions politiques que connait le pays, ne sont pas sans effet sur les investisseurs étrangers en Algérie ou bien ceux qui envisagent d’investir le marché algérien.

Connu pour être un pays stable et solvable, l’Algérie est un pays qui a longtemps attiré les investisseurs, malgré les lourdeurs bureaucratiques.

Lors d’une virée effectuée au salon international des hydrocarbures, le NAPEC, qui se tient actuellement à Oran, certains exposants, dont certains déjà installés dans le pays, s’inquiètent et se demandent ce qu’il adviendra de leurs investissements en cas de chute de régime ou d’une instabilité.

Selon le représentant d’une entreprise chinoise qui est en Algérie pour la première fois, ce qui se passe en Algérie est inhabituel pour lui. « J’ai vu ce matin des jeunes avec des drapeaux et ils scandent des slogans à haute voix, je n’ai rien compris à ce que c’était » a-t-il souligné avec étonnement.

Le représentant d’une importante société égyptienne n’a pas caché ses craintes, «  nous avons choisi l’Algérie suite à la stabilité politique, mais avec les dernières évolutions, des réflexions seront  lancées au niveau de la direction générale afin de suivre la situation du prêt » a-t-il affirmé. La même personne souhaite que «  tout se passe bien pour cette transition ».

Son de cloche différent du coté d’un représentant d’une société française de logistique, qui a estimé que ce qui se passe en Algérie « n’est que le résultat de l’organisation des élections », soulignant que «  le changement est l’objectif de toute élection ».

En effet, le secteur pétrolier est touché lui aussi par des mouvements de grève des employés pour protester contre le 5e mandat de Bouteflika ainsi que ses décisions.

Les responsables du secteur n’ont pas réagi au mouvement, en l’occurrence le ministre de l’énergie qui a évité d’organiser une conférence de presse à l’issue de sa visite furtive au salon du Napec, même chose pour le PDG de la Sonatrach qui s’est limité à une visite rapide à certains stands du salon.

- Advertisement -
Articles associés

Derniers articles