Sur fond de contestation de certains députés, sur le texte de la loi de finances 2019, le second et dernier jour des débats, a été un peu virulent suite au clash qu’il y’a eu entre les députés de l’opposition et ceux de la majorité en plein hémicycle.
Les conséquences de la crise qui a secoué récemment l’APN, restent encore d’actualité, puisque ce matin lors de leurs intervention les députés du rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), ont enchaîné une série d’attaque à l’encontre du président de l’Assemblée fraîchement élus après la crise qui a touché l’APN et la destitution de l’ancien président Said Bouhadja.
Le premier intervenant de ce parti, Yacine Aissouane, a indiqué que ce qui s’est passé à l’APN (crise avec l’ex président) « fait perdre la légitimité à cette institution » et il a accusé la majorité de « piétiner la constitution ». Selon ces dires, « la fermeture des portes de l’Assemblée avec une chaîne est un acte très grave de la part des députés » tout en s’étonnant comment certaines autres députés ne réagissent pas aux protestations des citoyens qui ferment aussi des routes et des APC pour protester contre leurs conditions de vie.
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Mohamed Hamdous, du même partis se dit « avoir honte de faire partie de cette assemblée » en soulignant que suite à ce qui s’est passé, « fait perdre toute la légitimité à l’institution».
Des propos qui ont fait réagir les représentants de la majorité, qui ont interrompu les interventions des députés du RCD en frappant sur les tables, ce qui a induit Hamdous à les traité de « flagorneurs », ( Chiyatine).
De sa part, le jeune Président de l’APN, Bouchareb Mouad, n’a pas voulu interrompre l’intervention des représentants de l’opposition, en appelant au calme, toutefois, il a indiqué que tout ce qui a été dit en dehors du texte de loi de finance, sera retiré du procès-verbal de la séance.
Pour précision, l’autre parti d’opposition, le FFS a gelé depuis l’élection de l’actuel président de l’APN ses activités au niveau de l’assemblée, et ne prend pas part aux débat ni aux travaux des commissions dans cette institution.