Après les informations relayées dans la presse ce vendredi, annoçant le Président de l’Assemblée Populaire Nationale (APN), Said Bouhadja comme démissionnaire, ce dernier, a démenti au cours de la même journée, son départ de la présidence de la chambre basse du parlement.
«Je ne comprends pas les informations rapportées portant sur ma démission du parlement», a-t-il déclaré à TSA (version arabophone), en expliquant que «la démission doit obéir à une procédure légale».
Bouhadja a déclaré également à la même source que «nous sommes prêts à démissionner quand il y aura une procédure légale», et de préciser à propos de la procédure légale «la partie qui m’a désigné», au poste de président de l’APN.
Le troisème homme de l’Eat dans sa déclaration à la même source, a également reconnu que «le climat d’ébullition que connaissent le parlement et le Front de libération nationale (FLN), a une portée est politique», sans en donner les raisons.
Pour rappel, dans la matinée d’hier (vendredi), plusieurs sources médiatiques, ont rapporté que le président de l’APN aurait déposé sa démission.
A l’origine de cette démission qu’a démenti par Said Bouhadja, ce dernier a décidé au cours de la semaine de mettre fin aux fonctions du secrétaire général de l’APN, une décision fortement contestée par les députés du parti. Surtout que, tout cela est à l’origine, une affaire de prise en charge à l’étranger que Bachir Slimani SG de l’APN limogé par Bouhadja, aurait refusé de signer.
Cette décision de limoger le SG de l’APN, a suscité la réaction du FLN à sa tête Djamel Ould Abbes, qui a convoqué, mercredi dernier, les députés du parti pour une réunion au siège du parti à Hydra pour sceller le sort de Said Bouhadja.
Selon les mêmes source, se seraient les groupes parlementaires des partis pro-pouvoir (FLN, RND , TAJ, MPA), qui se sont rencontrés jeudi et ont décidé d’arrêter toute collaboration avec le troisième homme de l’État.