Les députés ont retrouvé lundi dernier les bancs de l’hémicycle sur fond de crise politique et sanitaire, puisque la réapparition du choléra, maladie qu’on croyait disparue à jamais, s’est invitée au parlement. En effet, la rentrée parlementaire 2018-2019 a été entachée par l’épidémie du choléra.
A ce propos, le groupe parlementaire du Mouvement de la société pour la paix (MSP) a interpellé le gouvernement sur le début d’une épidémie de choléra en Algérie à l’occasion de la rentée parlementaire. En effet, un député du Mouvement a demandé au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, de révéler la véritable cause de l’épidémie, tout en s’interrogeant sur les précautions prises par le gouvernement pour éviter la réapparition du l’épidémie en Algérie.
Le groupe a souligné dans sa lettre au Premier ministre, Amhed Ouyahia, à la veille de l’ouverture de la session parlementaire, l’échec et l’absence d’une véritable vision politique et économique pour l’avenir du pays, compte tenu de la confusion de l’exécutif et de sa faible réaction face à l’épidémie du choléra, ainsi que le manque d’une prise en charge les citoyens.
Par ailleurs, les députés du groupe parlementaire du Front des forces socialistes (FFS) ont boycotté l’ouverture de la session législative 2018-2019, et ont appelé à l’ouverture d’une enquête sur les raisons de l’émergence de l’épidémie de Choléra.
La rentrée parlementaire a été aussi entachée par le règlement intérieur du parlement qui prévoit, entre outre, des sanctions contre les députés, notamment pour absentéisme. Le nouveau règlement intérieur oblige le député à assister aux séances plénières de l’Assemblée et aux travaux des commissions, dont il est membre, sous peine de se voir infliger des sanctions financières.
Cependant, le texte relatif au règlement intérieur de l’Assemblée a suscité de nombreuses interrogations de la part des députés de l’opposition qui ont dénoncé une tentative de vouloir verrouiller la parole du parlement.