«L’Algérie avait avancé, durant les deux dernières années, de 20 places au classement mondial de l’e-gouvernance», a indiqué hier (mardi), la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda Imane Feraoun, qui était en visite de travail dans la wilaya de Mostaganem.
Lors d’un point de presse tenue à l’issue de sa visite, Mme Feraoun, dont les propos ont été rapportés par l’agence officielle, a précisé que «l’Algérie avait évolué de 10 places dans l’indice de densité des services et de 30 places dans celui des infrastructures de communications», selon le dernier rapport des Nations unies sur l’e-gouvernance dans le monde paru en juillet dernier.
Et de souligner que l’arrivée de l’Algérie à ce «degré de développement» avait été possible grâce «aux grands investissements dans le secteur des communications», notamment, a-t-elle expliqué, «après l’ouverture du secteur aux investissements privés et les investissements publics du trésor de l’Etat, particulièrement dans les zones rurales et isolées».
«Ce rythme d’investissement, accompagné d’un effort significatif du secteur dans le domaine de la formation des jeunes et la qualification technique des travailleurs permettra à l’Algérie, dans les deux prochaines années, de progresser d’au moins 30 places dans le classement mondial de l’e-gouvernance», a-t-elle déclaré.
La ministre a affirmé que la stratégie nationale des communications repose sur «l’extension du réseau et le soutien des investissements à travers l’ensemble du territoire national, aussi bien dans les zones urbaines que les zones rurales, voire même les zones isolées, ce qui diffère du modèle commercial adopté par quelques pays à travers la densification des investissements dans les zones urbaines seulement et les zones commercialement rentables».