Les échanges commerciaux entre l’Algérie et le Brésil sont jugés faibles par rapport aux capacités des deux pays. Ainsi, le dernier chiffre communiqué sur la coopération bilatérale économique entre les deux pays, fait état de 3.5 milliards de Dollars par an de transactions commerciales.
«Les échanges entre les deux pays s’élevaient à 3,5 milliards de dollars, ce qui est très peu par rapport aux capacités des deux pays», a indiqué, ce lundi 23 juillet 2018 à Alger, le Ministre des affaires étrangères Abdelkader Messahel, lors d’une réunion de travail avec son homologue brésilien, Aloysio Nunes ferreira Filho, qui est en visite de travail de trois jours en Algérie.
A noter que, les exportations algériennes vers le brésil sont des hydrocarbures, et elle importe du sucre brut, de la viande et du blé.
Pour booster la coopération économique entre les deux pays, Messahel a annoncé que les deux parties, ont décidé de finaliser certains accords pour permettre aux entreprises des deux pays de travailler dans de bonnes conditions. «Nous avons convenu de finaliser certains accords qui méritent d’être revus pour donner une assise juridique à cette coopération pour permettre aux entreprises des deux pays de travailler dans un confort et avec toutes les garanties voulues », a déclaré M. Messahel, dont les propos ont été rapportés par l’agence officielle.
Dans ce cadre, selon Messahel une réunion des deux chambres de commerce et d’industrie des deux pays sera organisée dans «les plus brefs délais» et mettre en mouvement le forum des hommes d’affaires. «Il y a des secteurs à identifier notamment l’industrie, l’agriculture et les travaux publics pour bénéficier de l’expérience brésilienne», a-t-il expliqué.
«Le marché algérien est très porteur, car la sécurité et la paix sont garanties pour les investissements», a estimé le Ministre, qui a expliqué qu’«un processus est en cours pour renforcer également la coopération dans le domaine de la sécurité de la défense».
En outre, Messahel a rappelé que «l’Algérie a tissé avec le Brésil des relations très fortes, nommant dans le sillage de la visite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans ce pays en 2005, laquelle a constitué une grande étape pour la relance de cette coopération».