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Dessalement d’eau de mer : Des chercheurs du CDER développent des équipements fonctionnant à 100% à l’énergie solaire

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Une équipe de chercheurs de l’Unité de développement des équipements solaires (UDES) de Bou Ismail (Tipasa) a développé, dernièrement, des équipements pour le dessalement de l’eau de mer fonctionnant à 100% à l’énergie solaire et/ou d’origine photovoltaïque, a annoncé lundi le directeur du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER).

Il s’agit, en l’occurrence d’un projet, intitulé « Développement de technologies par l’exploitation de l’énergie solaire dans le dessalement des eaux saumâtres et de mer suivant les techniques membranaires thermiques », inscrit dans le cadre des différents programmes de recherches  des centres relevant du CDER, a indiqué à l’APS Yassaâ Noureddine.

Le projet combine deux technologies de dessalement basées sur le solaire. Le premier procédé dit de distillation membranaire alimentée par des panneaux solaires thermiques, est doté de faibles capacités estimées à 100L/heure. Quant au second procédé, ayant fait l’objet d’une étude d’évaluation, il est basé sur le processus d’osmose inversé, alimenté par des cellules photovoltaïques. La combinaison des deux processus permet d’augmenter le volume d’eau traitée tout en minimisant la quantité de saumure produite.

Outre les zones côtières, ces particularités permettent une installation très rapide et une adaptation parfaite aux besoins spécifiques des régions arides et semi arides souffrant d’une carence en eau potable, a souligné Noureddine Yassaâ.

Dans la 2ème phase du projet, les chercheurs de l’UDES comptent s’intéresser au dessalement des eaux destinées à l’irrigation agricole, a ajouté le responsable, soulignant la haute valeur scientifique et socioéconomique de ce projet, assurant une autonomie énergétique, doublée d’une réduction des frais.

Ce programme de dessalement des eaux saumâtres et de mer est au diapason des besoins nationaux liés au développement de nouvelles technologies qui réduiront les dépenses liées au dessalement d’eau de mer , d’autant plus que l’Algérie est doté d’un littoral de 1.600 km de long , qu’elle peut exploiter à moindre frais , parallèlement à l’exploitation des eaux souterraines saumâtres des régions arides et semi arides.

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