Le coup d’envoi de la 27ème session du Salon international du Numérique, de la Communication, de l’Informatique, de la Bureautique et des Télécoms (SICOM) a été donné ce lundi au Palais des Expositions de la SAFEX, jusqu’au 6 avril.
A ce propos, M. Idir Hocine, gérant de la société MIRA Card Edition, a indiqué que « nous essayons de donner au SICOM une tournure orientée vers le digital, », en reconnaissant que le salon a perdu quelques participants, en raison de la crise économique, ainsi qu’en raison « des décisions prises quant aux différentes taxes et aux blocages des moyens de paiement ».
Placé cette année sous la thématique de l’innovation et de la digitalisation, afin d’apporter sa contribution à l’effort national de l’introduction d’une économie numérique pour pallier à la crise économique que connait l’entreprise algérienne, le SICOM se veut « un événement au service de la politique nationale des TIC et une vitrine des réalisations des grandes préoccupations et orientations stratégiques nationales », ont souligné les organisateurs dans un communiqué.
Interrogé sur la hausse des prix des produits informatiques, M. Idir Hocine a expliqué qu’ « il y a au niveau de la loi de finances 2018, l’application de la taxe de 30% des droits de douanes, une taxe intérieur de consommation de 30% et les droits de l’ONDA qui sont de 5% », ajoutant « les différentes mesures imposées sur les importations ont impacté la gestion des distributeurs et des importateurs ».
A cet égard, les organisateurs ont rappelé, dans le même communiqué, que « l’impact de la crise ainsi que les nouvelles mesures relatives à l’importation des produits destinés à la revente et les nouvelles taxes grevant les produits des TIC ont fait que le secteur connait pratiquement un arrêt durant ce premier trimestre de l’année ». S’agissant de la production, M. Hocine a indiqué que « nous n’avons pas de production, mais nous avons quelques entreprises qui émergent ».
Abordant la question du financement, Mme. Chahrazed Saai, membre de l’Association des Femmes Algérienne Cheffes d’Entreprises, a indiqué que « le problème que peuvent rencontrer les femmes chefs d’entreprises, ou toute autre entrepreneur, c’est que la formulation du projet est souvent mauvaise et ils ont besoin de conseil pour préparer leurs business model », ajoutant « notre rôle est d’intervenir pour que le financement ne soit plus un obstacle en conseillant l’entrepreneur à formuler son projet ».
Mme. Saadi a indiqué que « l’association compte environ 180 femmes chefs d’entreprises qui sont essentiellement des TPE et PME. Nous avons deux ou trois grandes entreprises dans le bâtiment et la pharmaceutique, mais le tissu économique algérien est constitué de 97% de PME et TPE ».