Le prix du baril WTI a atteint les 50.70 dollars et le cours du Brent est de 55.63 dollars. Cette tendance haussière est soutenue par la baisse du nombre de puits américains opérationnels, la semaine dernière.
Les cours ont atteint la semaine dernière des niveaux qu’ils n’avaient plus connus depuis plusieurs mois après que l’AIE et l’OPEP ont relevé leurs prévisions sur la demande mondiale cette année et l’année prochaine.
Sur la question, Capital Economics a estimé que si une demande plus forte « va aider à faire face à l’excès d’offre sur le marché, il est peu probable que les réserves de brut retombent cette année à leur moyenne de cinq ans ». « Certes, le marché va demeurer déficitaire cette année, ais la hausse de la production des pays non membres de l’OPEP et le dépassement des quotas par certains membres du cartel vont probablement empêcher les réserves de diminuer autant que ce qu’on attendait auparavant », rapporte le centre de recherche économique, ajoutant « en conséquence, le cartel laisse entendre qu’il prolongera les réductions de production au-delà de mars ».
Rappelant que le gouvernement algérien a mis le prix de référence du baril à 50 dollars en moyenne en 2017 et sur une prévision qui apparaît désormais très optimiste de 55 dollars en 2018.