Les cours du pétrole restaient stables vendredi en fin d’échanges européens, les marchés reprenant leur souffle après quatre séances d’affilée de hausse.
En fin de journée de vendredi le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 55,48 USD sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Les prix ont grimpé sur la semaine, soutenus notamment par les rapports mensuels de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) faisant tous deux état d’une demande plus forte que prévu en 2017 et d’une baisse de la production de l’OPEP.Mais les cours avaient limité leurs gains jeudi en fin de séance. « Il reste des sources d’incertitudes sur les marchés, car les réserves mondiales sont toujours très abondantes« , ont prévenu les analystes de PVM.
« Autre signe que la hausse des prix devrait s’apaiser, le directeur général de BP, Bob Dudley, a prévu que le baril resterait entre 50 et 60 USD dans le futur proche » selon des propos rapportés dans la presse jeudi, ont-ils noté.
« La hausse des prix risque d’encourager l’industrie américaine du pétrole de schiste« , ont par ailleurs rappelé les analystes de Commerzbank. Une surabondance de l’offre pèse sur le marché du pétrole, poussant l’OPEP et d’autres pays, comme la Russie, à s’engager à limiter leur production.
Mais les producteurs indépendants de pétrole de schiste ne sont pas engagés par cet accord, et peuvent profiter des hausses de prix pour relancer leurs puits. « Il ne faut pas oublier que de nombreux puits ont été forés, mais pas terminés. Si les prix remontent, leur production peut être lancée en quelques jours« , ont souligné les analystes de Commerzbank.
Afp