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Amendement de la loi sur la monnaie et le crédit : Planche à billet ou politique monétaire non conventionnelle ?

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Hormis le recours à la planche à billet, par le biais du financement non conventionnel, qu’en est-il des autres voies de financement, qui devaient éviter aux pouvoirs publics d’arriver à cette solution extrême, tels que l’empreint obligataire et la bancarisation de l’argent de l’informel ?

Ceci étant, ce que les observateurs, n’ont pas manqué de relever, est sans conteste, l’absence de réflexion et de débat, en plus du fait que plusieurs pistes de financement ont été complètement occultées, tels que le recours au changement de la masse de billets en circulation pour capter l’épargne informelle ou le financement par l’épargne des compagnies d’assurances.

Pour l’expert en économie, M’hamed hamidouche, il s’agit surtout d’identifier sur quel marché cette mesure sera appliquée « si la Banque Centrale s’approvisionne sur le marché secondaire, le recours au financement non conventionnel, est une mesure normale, dans le sens, ou l’argent existe, et les émissions d’argent, actions et obligations ont une contrepartie monétaire, c’est pour cette raison qu’en réalité ce n’est pas du financement non conventionnel, mais plutôt une politique monétaire non conventionnelle. Par contre si la Banque Centrale achète des obligations sur le marché primaire, effectivement on parle de planche à billets ».

Pour plus d’éclaircissements, notre interlocuteur, précise que « la différence qui existe, entre le marché primaire et le marché secondaire, réside dans le fait, que pour le premier, l’achat des obligations ne présente pas de contrepartie, dans la mesure où lors d’une émission d’argent, on procède à l’achat après la première vente. Contrairement au marché secondaire, l’achat d’obligations se fait comme un échange, du fait que la valeur de l’obligation existe déjà, il ne s’agit pas de la première vente, donc il y’a contrepartie ».

D’autre part, M.hamidouche a rappelé, que plusieurs pays ont du recourir à cette solution, telle que la BCE (banque centrale européenne), mais uniquement pour sécuriser le marché, et procurer plus de liquidité.

Revenant sur la situation actuelle de l’économie nationale, l’expert, estime que «  devant un fonds de régulation des recettes anéanti, il faut redynamiser la bourse, justement à travers cette politique monétaire non conventionnelle, à condition que cela se fasse au niveau du marché secondaire, car c’est de l’argent qui existe. Ce qui veut dire qu’une partie de l’épargne reviendra à l’Etat. Ceci dit, il faut impérativement baliser ses opérations d’émissions, de façon à ce qu’elles soient régulées dans le temps, il ne s’agit évidement pas d’ouvrir la vanne à l’infini ».

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