De Washington, Baba Ammi écarte l’option de l’endettement extérieur
Les récentes prévisions du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) sur la croissance de l’économie algérienne «ne sont pas très réalistes», a déclaré, hier à Washington, le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi.
Selon l’argentier du pays reprit par Reporters, elles ne tiennent pas compte de l’ensemble de la réalité économique du pays», a-t-il argumenté auprès de l’APS, à l’issue de sa participation aux réunions de printemps de ces deux institutions financières multilatérales. Ces prévisions étaient basées sur une réduction des dépenses d’équipement, un des moteurs de la croissance de l’économie en Algérie, alors que le niveau de ces dépenses va se maintenir à un niveau élevé en 2017 et pour les trois années qui vont suivre, a fait savoir M. Baba Ammi. Chiffres à l’appui, le ministre a précisé que les dépenses d’équipements ont augmenté de 2500 milliards de dinars (mds DA) en 2014 à 3100 mds DA en 2015 et ont légèrement reculé à 2 800 mds DA en 2016. Il ajoutera que les effets des dépenses de 2016, en termes de croissance, devraient se poursuivre en 2017. Ce niveau élevé de dépenses poursuit Reporters, donnait aux entreprises un plan de charge suffisant qui leur permettra de continuer à travailler et à créer de la richesse, a-t-il poursuivi.
Près de 45 milliards de dinars de transactions commerciales non facturées
Dans le tableau des infractions commerciales commises au 1er trimestre 2017, c’est le défaut de facturation qui occupe la première place avec 45,09 milliards de dinars de transactions commerciales non facturées suivi de la saisie de marchandises d’une valeur de 2,06 milliards de dinars pour diverses raisons, écrit la Tribune. C’est un bilan des activités du contrôle économique et de la répression de la fraude relevant du ministère du Commerce et repris hier par l’APS. Cette même source fait savoir également qu’au volet contrôle qualité et répression de fraude, les services de contrôle ont enregistré 159 497 interventions ayant permis de constater 13 884 infractions et de dresser 13 085 procès verbaux. Des marchandises non conformes ou impropres à la consommation d’une valeur de 84,88 millions de dinars ont également été saisies.
Selon le journal, les infractions enregistrées concernent notamment le manque d’hygiène (44,8%), la fraude ou tentative de fraude (15,2%), l’étiquetage non conforme (9,94%), l’exposition de marchandises non conformes (9,5%) et l’absence de garantie (2,2%). Quant au contrôle des frontières, on lit que les opérations de contrôle de conformité des produits importés au niveau des inspections des frontières ont permis le traitement de 25 399 dossiers relatifs aux déclarations d’importation de 7,28 millions de tonnes d’une valeur de 1 572,01 milliards de dinars, ainsi que la délivrance de 25 104 licences d’importation pour une quantité de 7,3 millions tonnes, d’une valeur de 1 569 milliards de dinars, outre l’interdiction d’entrée de 269 cargaisons de 15 784,576 tonnes d’une valeur de 2,73 milliards de dinars. Les mêmes services ont procédé à l’établissement de 93 dossiers de poursuite judiciaire contre les contrevenants.
Véhicules de tourisme: Baisse de plus de 7% de la facture d’importation au 1er trimestre 2017
La facture d`importation des véhicules de tourisme s`est établie à 336,05 millions de dollars durant le premier trimestre de l’année 2017, contre 362,97 millions de dollars sur la même période de l’année 2016, soit une baisse de 7,42%, a appris l`APS auprès des Douanes.
Quant aux véhicules de transport de personnes et de marchandises (classés dans le groupe biens d`équipement), leur facture d`importation s`est chiffrée à 126,87 millions de dollars contre 202,31 millions de dollars, en recul de 37,3% entre les deux mêmes périodes de comparaison.
Pour ce qui est des véhicules automobiles à usages spéciaux, leur facture d’importation a atteint 100,88 millions de dollars contre 90 millions de dollars, en augmentation de 12,1%, poursuit Algérie presse service.
Concernant les parties et accessoires des véhicules automobiles (classés en biens de consommation non alimentaires), leur facture d`importation a atteint 96,38 millions de dollars contre 104,45 millions de dollars, soit une baisse de 7,73%.
Pour les pneumatiques neufs en caoutchouc, ils ont été importés pour un montant de 33,73 millions de dollars contre 32,55 millions de dollars, en hausse de 3,63%.
La SNTF mise sur le fret
Un plan de développement de 240 milliards de DA sur les cinq prochaines est mis en place par la SNTF dans l’objectif de tripler ses recettes de transport de marchandises à même de lui permettre d’équilibrer ses charges à partir de 2023, écrit l’Econews.
S’exprimant à l’occasion du forum d’Algérie-éco, le directeur général de la SNTF, a indiqué que son entreprise mise sur l’activité fret pour équilibrer à l’horizon 2023 ses résultats financiers fortement dépendants des dotations de l’Etat jusque là. C’est un état de fait qui se maintient. «Malgré une forte hausse du nombre de voyageurs durant les cinq dernières années, le chiffre d’affaires de la société a connu une stagnation due à la perte de parts de marché dans le segment fret », a indiqué le responsable.
A noter que la SNTF a enregistré en 2016 un chiffre d’affaires de 4 milliards de DA dont 50% réalisés par le transport de voyageurs et 50% par le transport de marchandises. Ainsi et pour augmenter ses ressources, la SNTF, qui ne détient actuellement que 2% du marché du transport de marchandises, prévoit de concrétiser un vaste programme pour développer ce créneau à l’horizon 2019 avec la réception de nouveaux matériels et locomotives dédiés au transport de marchandises.