Le complexe sidérurgique Sider El Hadjar (Annaba) s’apprête à redémarrer le haut fourneau n°2 et y a relancer la production de cette installation stratégique, à l’arrêt depuis septembre 2015 pour entretien et modernisation, rapporte l’APS citant la cellule de communication du complexe.
Lancé dans le cadre du plan d’investissement engagé par les pouvoirs publics au profit de cette importante base industrielle, le projet de modernisation et de réhabilitation du haut fourneau affiche un taux d’avancement des travaux de 99 %, a indiqué la même source.
Le complexe est filiale du groupe public Imetal depuis le départ d’Arcelor Mittal
Le plan d’investissement a été lancé suite au recul des niveaux de production annuelle à 300.000 tonnes d’acier liquide du complexe ayant conduit à la résiliation de l’accord de partenariat avec le groupe ArcelorMittal et la reprise par l’Etat de la totalité du capital du complexe, désormais filiale du groupe public Imetal, a-t-elle rappelé.
Dans cette première phase, l’opération de réhabilitation a concerné l’unité de préparation de matières premières et aggloméré, le haut fourneau n°2, l’aciérie à oxygène n°1, la centrale à oxygène, les installations énergétiques et le réseau de logistique pour une enveloppe financière de 430 millions dollars, note encore la même source.
L’objectif de cette phase est, ajoute-t-on, de porter la capacité de production du complexe à 1,2 million de tonnes vers 2017-2018.
Mobilisant un total de 720 millions dollars, le plan d’investissement prévoit, dans sa seconde phase, d’autres opérations de modernisation appelées à élever la production vers 2020 à 2,2 millions tonnes d’acier liquide, selon la même source qui indique que ce même plan prévoit un programme de formation et de recyclage de 553 travailleurs du complexe. Le complexe Sider El Hadjar qui s’étend sur 830 hectares, emploie actuellement 4.100 travailleurs. Ses premières installations et unités remontent à 1969.