Le groupe de travail interministériel qui planche sur le projet de loi régissant le partenariat public (PPP) devrait présenter, en début 2017, au gouvernement une première mouture, a indiqué le directeur général de la Caisse nationale d’équipement pour le développement (CNED) Amar Grine lors d’un atelier à Alger.
Le même responsable en précisant que ce groupe, qui compte des représentants de différents ministères, est chapeauté par le ministère de l’Industrie et des mines. Alger Participant au dit atelier, le représentant de la BAD à Alger, Boubacar Sidiki Traore, a affiché la disponibilité de cette banque régionale à renforcer son accompagnement de la CNED dans la promotion des PPP comme outil alternatif au budget de l’Etat dans le financement des projets d’équipements publics.
De son côté, Khaled Moncef Amri, expert international tunisien, a rémunéré « dans son exposé les avantages liés au PPP comme outil de financement alternatif, tels l’accélération et la multiplication des investissements d’infrastructures, la libération d’une bonne partie des ressources financières et humaines publiques, l’amélioration de la qualité du service public, l’optimisation des coûts et délais de réalisation ainsi que le transfert du savoir faire vers le secteur public ».
L’intervenant a cependant, axé son analyse sur « la nécessité de la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel clair pour une meilleure conduite des projets, tout en optant, dans une première étape, pour les petits projets pilotes et rentables afin de pouvoir mobiliser les financements nécessaires ».M. Amri a également conseillé « d’impliquer le secteur privé dans toutes les étapes de préparation et de maturation des projets publics objets de PPP ».
Pour sa part, M. Grine a noté que « l’absence d’une loi dédiée au PPP n’a pas empêché de développer des projets de partenariat entre le public et le privé notamment dans les secteurs de l’eau (stations de dessalement) et de l’énergie (centrales électriques) ».