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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne et internationale rapportés par la presse

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Chute de prix du baril : l’Algérie résiste selon Sellal

Alors que la chute des prix du pétrole a réduit de moitié les revenus du pays, l’Algérie “résiste”, et ses indicateurs macroéconomiques demeurent “relativement stables”, a déclaré, hier, à Alger, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une allocution prononcée à l’ouverture de la 15e édition du Forum international de l’énergie (IEF15) et dont revient dessus ce matin Liberté.
Il a rappelé que le pays a mis en mouvement des réformes dans le cadre d’un nouveau modèle de croissance qui va mettre la “gouvernance” économique en conformité avec les standards internationaux en termes “d’efficacité” et de “rationalité”. Le journal ajoute que le Premier ministre a, par ailleurs, appelé au dialogue entre pays producteurs et pays consommateurs. Il a ajouté que le besoin de dialogue et de compréhension mutuelle ne s’est jamais autant fait ressentir que depuis le début de ce siècle marqué par un “paradoxe frappant”, faisant remarquer que d’un côté, une “parfaite connaissance des enjeux” et “défis planétaires”, une “rapidité jamais égalée” dans les déplacements des personnes et des informations et des capacités humaines au développement “paroxystique”.

Énergies renouvelables : priorité gouvernementale ?

Les experts sont unanimes à dire que nous sommes aujourd’hui en pleine transition énergétique, la troisième dans l’histoire de l’humanité. Les énergies renouvelables sont et seront la nouvelle tendance, écrit le Soir d’Algérie ce matin qui ajoute que cette transition s’impose de plus en plus chaque jour au regard du changement du modèle de production et de consommation énergétique mondiale. La preuve la plus palpable est celle de l’électricité. Le premier service énergétique mondial par excellence repose, à plus de 21%, sur les énergies renouvelables, un taux en hausse exponentielle.
L’Algérie doit-elle suivre cette tendance ? S’interroge le journal. Concrètement, ce n’est pas tout à fait un choix mais plus une évidence considérant l’énorme potentiel en énergie solaire dont elle dispose. Il s’agit d’une «orientation stratégique à condition d’avoir une bonne conception de la politique énergétique à engager», a souligné Rachdi Menadi, directeur de la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique au ministère de l’Energie.

Quelles clefs pour l’économie algérienne ?

Les interrogations relatives à la chutes des prix de l’or noir sur les marchés mondiaux, que vont aborder les membres de l’Opep, en réunion informelle à Alger, taraudent sans doute l’esprit des gouvernants plus que l’esprit des citoyens des couches fragiles ou moyennes, en raison d’une hantise d’éventuels troubles sociaux incontrôlables. L’analyse est sur le site impact24.info qui indique que si l’Algérie a passé l’« examen » du Printemps arabe en 2011 avec un certain « succès », elle n’est pourtant pas immunisée contre le désordre et la contestation sociale violente. Déjà, au temps même de l’embellie financière, l’Algérie a enregistré des milliers de mouvements de protestations, relatifs à la distribution de logements sociaux, au déficit en eau potable, aux coupures d’électricité, à la vétusté des réseaux de desserte etc.

Allemagne : Deutsche Bank, un dilemme cruel pour Angela Merkel

Le gouvernement allemand va-t-il devoir faire face à une nouvelle crise bancaire ? S’interroge la Tribune économique ce matin. La question est désormais ouvertement posée depuis que l’hebdomadaire Focus à rapporté une conversation qui s’est tenue cet été entre le président du mastodonte bancaire allemand Deutsche Bank, John Cryan, et la chancelière Angela Merkel. Au cours de cet entretien, la chancelière fédérale aurait refusé absolument toute aide publique à la banque qui a été condamnée par la justice des Etats-Unis à une amende de 14 milliards d’euros pour sa responsabilité dans les produits « subprimes ». Selon l’hebdomadaire? Ce refus du gouvernement allemand a encore poussé l’action de la banque allemande à un nouveau plus-bas historique. Désormais, la banque est valorisée en Bourse environ à un tiers de ses fonds propres. C’est dire le niveau d’inquiétude du marché : les opérateurs ne croient absolument pas à la version officielle de la banque – confirmée par son communiqué de lundi – selon laquelle elle entend gérer ses problèmes « avec ses propres ressources ».

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