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L’Arabie Saoudite favorable à un gel concerté de la production

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A Tokyo, Abdel al-Jubeir, le ministre saoudien en charge des affaires étrangères, a déclaré qu’il serait plus raisonnable pour le royaume de revoir ses positions et d’agir de concert avec d’autres producteurs de pétrole pour impulser des changements dans la production globale.

« Je pense qu’il y a un mouvement vers une production commune, vers un effort commun. Si d’autres producteurs sont d’accord, il devient raisonnable pour l’Arabie Saoudite de faire de même», a-t-il affirmé selon des propos rapportés par Energy-Pedia.

Il apparait donc évident que le plus important producteur de pétrole de l’OPEP veuille réduire sa production pour favoriser le rééquilibrage des prix du pétrole.

Une nouvelle qui devrait soulager les investisseurs et doper davantage la confiance du marché dans l’espoir d’une résolution rapide de la crise. Le royaume avait décidé, au même titre que l’Iran, de produire plus pour arracher à ce dernier des parts de marché importantes, ce qui a conduit à une surabondance de l’approvisionnement sur le marché mondial. D’où la chute des prix du pétrole. Des efforts ont été faits pour parvenir à un quota de production, dont les pourparlers de Vienne en juin dernier, mais ils ont échoué.

Dans la foulée, l’Irak, un autre grand producteur de l’OPEP, a décidé, fort de ses immenses réserves de brut et de son potentiel, de se lancer dans cette course pour le même motif que l’Arabie Saoudite et l’Iran. Paradoxalement, son Premier ministre, Haider al-Abadi a fait savoir, en début de semaine, que son pays « pourrait soutenir une décision de gel de la production » si des efforts étaient faits par les autres producteurs.

Les 26, 27 et 28 septembre prochains, les pays membres de l’OPEP doivent se rencontrer dans le cadre d’une réunion informelle à Alger, en Algérie, pour essayer de fixer un quota de production susceptible de rééquilibrer l’industrie et de favoriser un retour à la normale des prix. La Russie devrait assister à la rencontre.

Cependant, le Nigéria, membre de l’OPEP et récemment entré en récession, des suites des affres de la crise, juge peu probable l’obtention d’un accord à Alger, exprimant ses craintes de résurgence des rivalités entre l’Arabie Saoudite et l’Iran.

Il faut remarquer que l’Iran aussi envoie des signaux positifs pour un gel de la production dans la zone OPEP, même si sa position n’a pas clairement été définie, jusque-là.

Va-t-on vers le bout du tunnel ? Si les principaux protagonistes font des efforts, chacun de son côté, comme ils semblent le souhaiter, les prix du pétrole pourraient revenir à la normale, beaucoup plus tôt que ce que décrètent de nombreux analystes. Pour ceux-ci, les prix passeront la barre des 60 $ en 2017.

Source : Agence ECOFIN

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