Toutes les attentions sont fixées actuellement sur le Forum international de l’Énergie prévu du 26 au 28 septembre à Alger. Deux semaines nous séparent de cet important événement et les informations ne cessent de circuler sur les décisions qui pourraient être prises concernant le marché pétrolier. L’Algérie qui a toujours appelé à la réduction de la production pour faire face à la chute des prix du pétrole, va sans doute défendre sa position, alors que l’idée du gel de la production plane toujours. D’ailleurs, selon ouest France, le président russe, Vladimir Poutine, annonce dans une interview à Bloomberg qu’il espère un accord sur un gel de la production de pétrole. Il estime que ce serait la bonne décision pour le marché mondial.
« Ce serait une bonne chose de trouver un compromis (…) Nous pensons que c’est la bonne décision pour les marchés mondiaux de l’énergie », a dit le président russe selon des propos rapportés par l’agence de presse Interfax.
Notons qu’en août, les cours du pétrole ont bondi de 11 %, leur meilleur mois depuis avril. Ces spéculations sont retombées depuis même si Adel al Djoubeir, le ministre saoudien des Affaires étrangères, a affirmé jeudi que les pays de l’Opep s’acheminaient de plus en plus vers une position commune.
Par ailleurs et selon l’AFP les prix du pétrole amorçaient un léger rebond vendredi en cours d’échanges européens, profitant d’achats à bon compte après leur nouveau dévissage de la veille ainsi que de déclarations du président russe Vladimir Poutine qui s’est dit favorable à un gel de la production.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 45,83 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 38 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre gagnait 34 cents à 43,50 dollars.
Synthèse Imène A.