AccueilLa uneSalah Souilah, président de l’UGCAA à Algérie-Eco : « Le problème des dettes des...

Salah Souilah, président de l’UGCAA à Algérie-Eco : « Le problème des dettes des commerçants est réglé »

Date:

- Advertisement -

Algérie-Eco : Vous nous avez annoncé, il y a quelques jours, que vous alliez en personne s’occuper du problème des dettes des commerçants qui ne cessent de s’accumuler entravant la relation entre ces derniers et la direction générale des impôts. Y a-t-il du nouveau sur ce sujet ?

MSouilah : Oui bien sûr. Comme prévu, j’ai rencontré le ministre des finances jeudi dernier et nous avons longuement évoqué le problème des dettes des commerçants. On s’est entendu sur l’annulation des pénalités de retard, et l’élaboration d’un calendrier de paiement des dettes pour une durée de trois ans. Je vous confirme également que le premier ministre est au courent du sujet. Nous attendons seulement l’accord final pour commencer l’application de cette décision.

Justement, comment allez-vous procéder pour tenir au courent les commerçants sur ces décisions ?

Les membres de l’Union et moi-même avons tracé un programme de déplacement dans les wilayas pour sensibiliser les commerçant sur ces décisions et nous comptons même se déplacer avec le directeur général des impôts afin qu’il prenne part à cette opération de sensibilisation que nous considérons très importante car le problème persiste depuis plusieurs années. Ce qui a poussés les commerçants à fuir le paiement de leurs dettes auprès des Impôts et même auprès de la Casnos exprimant une certaine aversion à maintenir leur affiliation à cette caisse. Celle-ci est, faut-il le préciser, une disposition légale à laquelle doit se conformer toute personne qui viendrait à s’installer à son compte.

Je l’ai dis et je le répète, le manque d’information, de sensibilisation et de vulgarisation au tour de l’acte d’adhésion a fait que beaucoup de commerçants et autres professions libérales ignorent l’importance des avantages et des services qu’offre cette caisse et la direction générale des impôts.

Vous avez également évoqué, lors de votre dernier entretien que vous nous avez accordé, publié sur Algérie-Eco, que l’UGCAA se penche avec insistance sur le problème de l’informel. Que pouvez-vous suggérer dans ce sens ?

L’UGCAA a justement fait ressortir une proposition qui date depuis longtemps pour faire face à ce phénomène qui ne cesse de se répandre partout dans le pays malgré que le ministère du commerce et celui de l’intérieur ont fait des efforts pour éradiquer le commerce informel pendant une période, mais tout a été arrêté. Ce qui fait que le commerce informel persiste et se développe même surtout à Alger. Nous avons rappelé dernièrement aux pouvoirs publics à intégrer les commerçants du secteur informel dans les anciennes structures commerciales publiques comme les Galeries algériennes et les Souks-el-fellah en vue d’éradiquer ce phénomène et créer de nouveaux postes d’emploi.

L’UGCAA a demandé la réouverture de ces espaces  commerciaux en les transformant en locaux commerciaux et en les distribuant  dans un cadre organisé pour éradiquer le marché informel. Cette  mesure permettra même de relancer ces structures qui sont dans un état lamentable  et profitera à tous y compris au Trésor public. Je vous donne un simple exemple, la galerie de la Rue d’Isly à Alger peut absorber tous les commerçants informels de Bab El Oued et de Sahet Echouhada. Nous relançons donc la proposition avec le ministère de l’Intérieur en attendant son approbation. Je dirais aussi qu’il faut un programme national très ferme dans ce sens et prendre en considération les marchés à éradiquer, étudié au cas par cas.

Et concernant le programme prochain de l’UGCAA ?

Le comité national de l’Union se réunira cette semaine, justement, pour tracer le programme à suivre dès la rentrée sociale.

Entretien réalisé par Imène A.

- Advertisement -
Articles associés

Derniers articles