Les travaux de cette 19ème édition ont été sanctionnés par un communiqué et par la signature d’un pacte de stabilité et de croissance dans le secteur privé.
Rappelons que trois points ont été inscrit à l’ordre du jour de cette tripartite : le premier concernait la présentation du modèle de croissance économique 2016/2019, le second consacré à la facilitation des investissements et à la relance industrielle et le troisième abordait la question du système national de retraite.
Sur le premier point force est de constater que les choses ne sont pas claires. Le communiqué est resté très vague sur les grandes orientations et d’après nos sources le ministre des finances, à qui est revenu la charge de présenter la synthèse des travaux du groupe des experts, a déclaré que ce modèle est encore en « maturation », ce qui veut implicitement dire que l’exécutif ne dispose pas encore d’un travail finalisé.
Un des participants nous a confié que « l’idée d’un modèle de croissance est en elle-même une avancée , puisqu’à ce jour l’économie est gérée à coup de lois de finances et lois de finances complémentaire, mais il reste que l’horizon doit être à plus de 15-20 ans pour disposer d’une vision claire et des choix économiques consensuelles ». Il a en outre rajouté que plusieurs pistes avancées par le ministre des finances se trouvent déjà dans le plaidoyer du FCE et dans le document du CNES !!
Quant au deuxième point inscrit à l’ordre du jour, le communiqué parle d’avancées importantes en termes de facilitation de l’investissement et reprends les grandes nouveautés apportées par le projet du nouveau code des investissements particulièrement au niveau de l’automaticité des avantages accordés aux investisseurs. Le communiqué est resté muet quant à la demande du FCE de mettre à la disposition du privé national d’assiette pour aménager des parcs industriels à même de répondre de manière professionnelle à la demande des opérateurs économiques.
Enfin et sur la question du système national des retraite, le communiqué rappel que le dispositif induit par le décret de 1997 (qui permettait le départ à la retraite sans condition d’âge) ne répond plus à l’exigence de la situation actuelle et qu’il était temps de fixer le départ à la retraite à 60 ans. Le communiqué précise qu’un nouveau texte sera promulgué dans les tout prochains jours