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5ème Salon Djazair Export : Plus de 1500 rencontres B to B et 2000 visiteurs professionnels

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Après une absence de 3 années, le 5ème Salon  Djazair-Export  qui avait renoué du 28 au 02 juin à la Safex, avec l’activité  commerciale  a été clôturé hier avec la promesse de suivre les opérateurs économiques qui ont contracté des contrats de partenariats lors de cette édition très spéciale.

L’Afrique a été à l’honneur, compte tenu des opportunités  d’affaires que présente le continent. A cet effet, le SG d’Algex,  Mr Hocine Boubtina , nous a révélé que « le salon a connu une grande affluence d’homme d’affaires étrangers de différentes nationalités intéressés par les produits algériens qu’ils désirent importer dans leur pays ». Il nous dira que «  le salon a vu  un nombre de visites important auquel  on ne s’attendait pas, c’est une réussite totale et ce n’est pas seulement moi qui le dit mais ce sont tous les opérateurs économiques nationaux et étrangers qui l’attestent ».

Il nous a révélé que « plus de1500 rencontres  B to B ont été programmées dont certaines se soldées par des contrats dans divers domaine comme l’agriculture, l’électronique, le médicament, l’industrie etc. Autant dire que c’étaient des rencontres non-stop  depuis le début du salon, durant lesquelles des opérateurs économiques nationaux ont pris conscience de l’engouement que suscite le produit algérien  auprès des partenaires  étrangers et notamment africains  tant le produit dispose d’un bon rapport qualité/prix ».

Le responsable a ajouté que la surprise, c’était également la venue de 2000 visiteurs professionnels qui n’étaient pas programmés et qui ont manifesté leur souhait de rencontrer les producteurs algériens et ce qui a été fait ». Le Salon Djazair-Export a connu durant les 6 jours derniers un rythme incessant de va et vient. Durant notre présence, nous avons pu constater l’arrivée de plusieurs délégations d’hommes d’affaires, syriens, palestiniens, jordaniens, russes, espagnols, polonais, français et chinois pour nouer des contrats avec les producteurs nationaux.

Un panel d’experts, de professionnels se sont relayés lors de conférences pour expliquer les procédures d’exportation et les règles internationales du commerce extérieur. Cette année les choses ont considérablement bougé  et contrairement à l’habitude où très souvent les rencontres et les salons ne servent qu’à déblatérer et pérorer dans le vide, une nouvelle dynamique dictée par un contexte extrêmement difficile sur le plan économique est en train de prendre forme.

L’Afrique qui présente d’énormes potentialités pour le marché mondial et particulièrement pour la production national a été jusqu’à ces dernières années négligée au point de voir des mentors de l’économie mondial prendre d’assaut ce continent pour arracher des parts de marché. Mr Boubtina nous expliquera que « nous avons fait en sorte pour cette année de mettre à la disposition des producteurs nationaux et des hommes d’affaires africains tous les moyens pour que leurs rencontres ne restent pas au stade des intentions mais qu’elles soient suivis d’échanges effectives. Nous avons réunis les organismes institutionnels et la banque pour que rien n’entrave les opérations d’exportations qu’ils comptent réalisées et nous ne n’arrêteront pas notre mission à ce stade, nous allons suivre ces échanges jusqu’à leur parachèvement ».

Il faut rappeler que le Salon a vu la participation d’une centaine d’hommes d’affaires africains et 180 entreprises dans différents secteurs d’activités à l’instar de l’agroalimentaire, services, industrie chimique, industrie manufacturière, bâtiments, artisanat etc. La Banque arabe du développement économique en Afrique (BDEA) a dégagé 280 mille dollars pour assurer le bon déroulement des B to B. C’est également cette banque qui est en charge de financer les opérations d’exportations des produits algériens vers des pays africains.

Il est à signaler que des contrats de partenariat ont été signés entre plusieurs entreprises algériennes et leurs homologues ivoiriennes d’une valeur de 40 millions de dollars dans différents domaines. À l’instar de celui paraphé avec la société Stream système d’un montant de 12 millions de dollars et celui de la société Amimer énergie et 3A énergie d’un montant de 5 millions de dollars pour la création d’une joint-venture dans le secteur électrique.

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