Le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) appuie le continent africain à faire sa transition vers une économie verte.
En effet, le coordonnateur régional chargé du changement climatique du PNUE, Richard Munang, a indiqué que son organisation fournirait les capacités humaines et institutionnelles aux pays africains pour leur permettre d’adopter des initiatives d’économie verte.
« Une économie verte créera des emplois et des moyens de subsistance durables pour des millions de personnes sur le continent », a souligné M. Munang.
La plupart des pays africains sont fortement tributaires des combustibles fossiles pour alimenter leurs économies.
Or, M. Munang a souligné que les combustibles fossiles contribuent aux émissions de gaz à effet de serre, qui ont des conséquences environnementales à long terme.
Il a en outre noté que, bien que l’Afrique représente moins de 3% des émissions mondiales de carbone, le continent est le plus vulnérable aux effets du changement climatique.
M. Munang a ajouté que les défis auxquels l’Afrique fait face aujourd’hui ne pourront être surmontés en utilisant les anciennes approches.
« Une économie verte offrira de nouvelles possibilités qui permettront à la région d’atteindre ses objectifs de développement, » a-t-il estimé.
En juillet 2015, le PNUE a créé la Conférence des écosystèmes et de l’adaptation pour la sécurité alimentaire afin de réunir les parties prenantes, dont les décideurs politiques, la société civile et les jeunes, et de placer l’environnement au centre des efforts pour parvenir à la sécurité alimentaire.
L’ONU aidera également les pays africains à adopter des approches respectueuses de la nature.
« En adoptant des voies de développement à faible émission, l’Afrique protégera l’environnement, qui est le pilier de la plupart des activités de développement économique », a déclaré M. Munang.
Le PNUE met déjà en œuvre un programme visant à éliminer la production de polluants de courte durée en raison des répercussions de ces émissions sur la santé.
Selon certaines estimations, 600.000 vies sont perdues chaque année en Afrique à cause des polluants atmosphériques.