Le groupe HSBC serait en train d’évaluer ses opérations en Algérie et pourrait quitter le pays, dans le care d’une stratégie visant à se repositionner sur ses marchés les plus rentables, selon Bloomberg, citant des sources ayant requis l’anonymat, proches de l’opération.
Aucune décision n’aurait pas encore été prise par le groupe bancaire et ses responsables se refusent à commenter cette information pour l’instant. Cependant, Stuart Gulliver, le directeur général du groupe poursuit toujours avec sa stratégie visant à réduire la présence de HSBC sur des marchés non rentables. Dans le cadre de cette stratégie, 87 000 postes ont été éliminés et le groupe n’est plus présent que dans 71 pays, contre 88 précédemment.
La zone MENA (Moyen Orient et Afrique du Nord) dans laquelle on retrouve l’Algérie, a généré le plus faible revenu d’intérêt, 2,5 milliards $ et une performance quasiment stable comparée à celle de 2014. Une tendance qui s’est poursuivie au terme du premier trimestre 2016, avec des revenus d’intérêt de 674 millions $, soit les plus faibles comparés à ceux des autres zones géographiques. Les recentes mesures du G20 contre les flux de capitaux illicites et le scandale des comptes HSBC Suisse ont peut-être également motivé cette réflexion.
Agence Ecofin