Après avoir connu un net recul durant l’année 2015, les importations des produits pharmaceutiques ont pris une tendance haussière au cours des trois premiers mois de l’année 2016.
Le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (CNIS) qui a rendu public son rapport a précisé que « les importations des produits pharmaceutiques ont augmenté à 450,63 millions de dollars (usd) durant le premier trimestre 2016, contre 318,087 millions usd à la même période de 2015, soit une hausse de 41,67% ».
En ajoutant que « les quantités importées ont également progressé mais à un moindre rythme pour atteindre 5.424,504 tonnes (t) contre 5.117,663 t sur les deux périodes de comparaison ». En indiquant que « par catégorie des produits pharmaceutiques, la facture des médicaments à usage humain s’est chiffrée à 422,332 millions usd contre 302,081 millions usd (+39,81%), tandis que les quantités sont passées à 4.799,37 t contre 4.612,38 t ».
S’agissant des médicaments à usage vétérinaire, « leurs importations ont atteint 8,162 millions usd (204,74 t) contre 7,312 millions usd (229,03 t), soit une hausse de 11,62% en valeur ». Concernant les importations des produits parapharmaceutiques, le document a indiqué qu’ « elles ont coûté 20,141 millions usd (420,388 t) contre 8,7 millions usd (276,244 t), soit une hausse de 131,7% en valeur ».Il faut signaler que « le cadre de la rationalisation des importations des médicaments, un arrêté ministériel publié en décembre 2015 a fixé la liste des produits pharmaceutiques à usage humain et des matériels médicaux fabriqués en Algérie qui sont interdits à l’importation. Il s’agit de 357 médicaments composés de comprimés, crèmes et pommades dermiques, solutions injectables, suppositoires, pommades ophtalmiques et de sirop.
Ces médicaments sont ont leurs équivalents en génériques en Algérie. D’autres produits constituent également une liste de onze (11) matériels médicaux fabriqués localement et qui sont aussi interdits à l’importation telles que les seringues, compresses et bandes de gaze et le bicarbonate de soude pour dialyse. Cette hausse intervient au moment où les hôpitaux et les pharmacies enregistrent des pénuries de médicaments et vaccins.
Fatma Haouari