Les investissements en direction du secteur agroalimentaire en Algérie ont connu une croissance considérable ces dernières années.
En effet, Plus de 20.000 projets d’investissements d’un coût de 200 milliards DA ont été réalisés depuis 2010 dans les filières agricole et agroalimentaire, a indiqué, ce lundi, le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Sid Ahmed Ferroukhi.
« Nous avons recensé, à travers différents mécanismes de soutien à l’investissement, plus de 20.000 projets qui ont été concrétisés durant les cinq dernières années autour de la sphère alimentaire nationale », a affirmé le ministre lors d’un point de presse en marge du 14ème Salon international de l’agroalimentaire (Djazagro 2016), qui se tient du 18 au 21 avril à Alger.
Le coût de ces projets, réalisés à travers 27 wilayas du pays, est estimé à 200 milliards DA, selon M. Ferroukhi, soulignant que certains de ces investissements ont été réalisés par des fonds privés, c’est-à-dire sans contribution de l’Etat.
Ces investissements, réalisés aussi bien en amont qu’en aval du secteur agricole, ont touché de différentes filières comme le lait, les viandes et les productions maraîchères.
A ces 20.000 projets agricoles et agroalimentaires, a précisé le ministre, s’ajoutent 60.000 autres qui ont été financés par l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej).
A ce propos, il a relevé que c’est grâce à tous ces investissements que des surplus ont été enregistrés dans certaines filières: « Nous devons préserver cette dynamique qui va permettre de booster encore davantage l’industrie agroalimentaire et les exportations ».
Pour avoir de la croissance, a-t-il insisté, le maintien de ce rythme est impératif, en notant que la réalisation de ces projets d’investissements a même permis d’exporter certains produits agricoles tels la pomme de terre, tomate, dattes et produits agroalimentaires comme les pâtes alimentaires.
Au sujet des exportations, M. Ferroukhi a souligné que les mesures de facilitation liées aux moyens de transport, à la logistique et au financement, prises par le gouvernement, allaient se poursuivre sur le terrain en coordination avec tous les secteurs concernés.
Il s’est, par ailleurs, engagé à prendre en charge certaines contraintes auxquelles se heurtent plusieurs opérateurs qui souhaitent des mesures de facilitation de transport terrestre notamment via la transsaharienne en vue d’exporter vers les pays africains.