Dans le cadre de la gestion et de l’enrichissement de la nomenclature des activités économiques, soumises à l’inscription du registre du commerce, une mise à jour a été approuvée récemment par le Centre national du registre du commerce (CNRC) lors d’une réunion tenue au niveau de la Direction de l’organisation des Marchés, des Activités Commerciales et des Professions Réglementées du Ministère du Commerce.
La mise à jour de la NAE comprend l’enrichissement et la modification de l’activité coiffure et soin de beauté. La mise à jour concerne également la création d’une activité nouvelle : » Entreprise d’enseignement du Yoga et du Yoga du rire », ainsi que l’enrichissement et la modification de (05) activités existantes, lit-on dans le site du CNRC.
Selon une note de l’office national des statistiques, la mise à jour de la nomenclature des activités économiques repose sur plusieurs critères et tient en compte l’adaptation aux besoins nationaux, la minimisation des coûts et des délais de production de la nomenclature, la facilité de mise à jour et la prise en compte des exigences ou des tendances internationales et régionales (Maghreb) en matière de nomenclatures. L’adaptation aux besoins nationaux résulte d’un large consensus autour de cette nomenclature, comme nomenclature centrale ou nomenclature principale de référence.
Selon la même note, il était en particulier important d’inscrire dès le départ les entreprises ainsi que les organismes gestionnaires de fichiers et les producteurs d’information dans cette démarche. Aussi, la minimisation des coûts et des délais de production de la nomenclature offre, eu égard aux capacités nationales de prise en charge, la possibilité d’adapter les nomenclatures existantes au niveau international, régional ou dans un pays ayant des structures économiques similaires. Enfin, les évolutions économiques en cours mettent l’accent sur la tendance observée à la mondialisation des économies et à l’universalisation des nomenclatures statistiques (celle du commerce extérieur le Système Harmonisé en étant le précurseur)
Face à cette évolution, précise la note, une majorité de pays développés et une part de plus en plus grande des pays en voie de développement ont fait leur choix en faveur des nomenclatures d’activités et de produits des Nations Unies par transposition intégrale, modifications mineures ou décontraction à un niveau de détail déterminé.
L’Algérie tend de plus en plus à s’ouvrir à l’économie de marché et doit inscrire son système de nomenclature dans le cadre des évolutions en cours. Au niveau maghrébin, l’entreprise de refonte des nomenclatures engagée dans certains pays (Algérie, Maroc, Tunisie) et la tendance exprimée à l’alignement sur les nomenclatures des Nations Unies constituent un moyen d’harmonisation du cadre méthodologique et conceptuel des statistiques communautaires.
Il reste toutefois à homogénéiser les approches et à fixer les niveaux de correspondance qui permettront d’articuler les nomenclatures nationales et les nomenclatures communautaires.