Les tarifs des billets sur certaines lignes de trains inter-villes vont connaître une réduction à partir du 1er mars, afin de permettre une meilleure fréquentation et accessibilité aux usagers du rail, a annoncé, la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF).
Cette baisse, qui peut atteindre jusqu’à 29% du plein tarif, concernera, en premier lieu, les trains inter-villes circulant sur les axes Alger-Sétif, Constantine-Biskra et Alger-Annaba dont le taux de fréquentation est faible, précise cette société dans un communiqué.
Cette disposition peut être élargie à d’autres lignes de trains, précise encore la SNTF qui affirme que « la satisfaction de sa clientèle est au cœur de ses préoccupations à travers non seulement cette réduction tarifaire mais aussi en faisant bénéficier les voyageurs de tous les avantages qu’offre le transport par rail en termes de qualité de service, de sécurité, de ponctualité et de confort ».
La SNTF qui poursuit son plan de modernisation dont elle a bénéficié, a dans ce sens, instauré la réservation par internet pour les trains de grandes lignes. Il faut rappeler que l’entreprise ferroviaire qui a un statut d’Epic devra être transformée en groupe public qui restera propriété intégrale de l’Etat.
Cette modification de la SNTF vise, selon les pouvoirs publics « une meilleure gestion de son portefeuille constitué de 10 entreprises et de quatre filiales en participations minoritaires qui activent dans divers métiers (logistique, signalisation, courrier express, électrification, etc.).
Elle intervient dans le cadre du développement de la société qui ambitionne à augmenter le réseau de voie ferrée de 4.000 km actuellement à 12.500 km à moyen terme, alors que le volume des marchandises transportée passera de 4,5 millions de tonnes/an actuellement à 30 millions de tonnes/an à l’horizon 2020.
Le nombre de passagers transportés passera quant à lui de 32 millions/an à 80 millions/ an à la même échéance. La réduction des tarifs intervient au moment où les transports collectifs privés connaissent une hausse des tarifs de 10 % dû essentiellement à une hausse des prix des carburants, semble être une aubaine pour le rail d’attirer une clientèle boudeuse.
R.N