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Les « pseudos investisseurs » à l’origine du problème du foncier industriel en Algérie

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La présence de « pseudo-investisseurs » ne peut « qu’impacter négativement le foncier industriel et, partant, le fait d’investir », ont soutenu, lundi, les participants à un colloque international sur « l’investissement dans les pays maghrébins », organisé à l’université de Biskra.

« Mus par le souci d’instaurer un climat favorable à l’investissement, les pouvoirs publics accordent des facilités aux porteurs de projets pour qu’ils accèdent au foncier qui est ensuite purement dilapidé par les pseudo-investisseurs’’, a relevé le Dr. Lamine Laâdjal de l’université de Biskra.

La problématique du foncier industriel « réside dans l’émergence de pseudo-investisseurs qui gênent les vrais investisseurs et détournent le foncier de la destination qui devrait être la sienne », a relevé pour sa part le Dr. Chaouki Yaïch-Temame, de la même université.

Le Dr. Farouk Khelf, de l’université d’El Oued, abondant dans le même sens, a considéré que cette pratique « réduit l’offre en foncier et empêche l’avènement de la dynamique économique voulue ».

Pour M. Rachid Lebkar, de l’université de Salé (Maroc), la question du foncier doit être « approchée avec une grande vigilance », d’autant, a-t-il noté, que les réserves de foncier public sont aujourd’hui « quasiment nulles » dans la ville de Casablanca.

Pour rationaliser l’exploitation du foncier industriel, l’Algérie a mis en place des garde-fous pour maîtriser la gestion des assiettes foncières destinées à l’investissement, a estimé, quant à lui, le directeur de wilaya de l’industrie et des mines, Sofiane Beladehane, considérant que des opérateurs privés « peuvent aménager des zones industrielles et dégager de nouveaux espaces fonciers pour l’investissement ».

La rencontre de deux jours se déroule au pôle universitaire de Chetma, à l’initiative de la faculté de droit et de sciences politiques. Elle réunit des universitaires nationaux, du Maroc et de Tunisie, précise l’APS.

SOURCE APS

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