Mardi, Claudio Descalzi (photo), le PDG d’Eni, a rencontré à Alger, Amine Mazouzi, le patron de la Sonatrach, pour signer des accords dans le cadre de l’extension des licences de production du réservoir Rhourde Ouled Djemââ (ROD), de ses champs satellites et de trois champs de production situés dans le bloc 403.
Il faut noter que les documents ont été signés en présence de Noureddine Bouterfa, le nouveau ministre de l’énergie. La signature des accords concernant ces actifs est le signe du renouvellement de la coopération entre Eni et la Sonatrach car leurs découvertes ont conduit à la mise en place, en 1995, du premier groupement Sonatrach-Agip en Algérie, symbole du partenariat entre les deux entités.
Selon les deux parties, ce renouvellement de contrat entraînera un ambitieux programme d’activités qui inclura la mise en œuvre de techniques de pointe pour une meilleure extraction des ressources d’hydrocarbures. L’accord jette également les bases du processus d’achèvement de l’unification des champs SF et SFNE. La Sonatrach détient 100% des participations sur SF et exploite SFNE, conjointement avec Eni.
le PDG d’Eni a renouvelé l’espoir d’une « coopération toujours plus fructueuse » dans l’exploitation du gaz et du pétrole. En Algérie, Eni compte, par ailleurs, se lancer dans les activités d’énergies renouvelables, l’objectif étant de « renforcer le partenariat entre l’Italie et l’Algérie et entre Eni et la Sonatrach».
Présent en Algérie depuis 1981, Eni y détient 32 permis d’exploitation d’hydrocarbures. Selon Energy Pedia, entre 2010 et 2015, la société a investi 11,5 milliards $ dans le développement des hydrocarbures en Algérie, soit 26% de l’investissement total effectué par l’ensemble des autres acteurs opérant dans le pays. Actuellement, Eni y produit plus de 100 000 b/j.