Le pétrole a fini en hausse lundi, aidé par le rebond de Wall Street, mais reste fragilisé par la possibilité d’une deuxième vague de contamination au Covid-19 et ses conséquences sur la demande en or noir.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a terminé à 39,72 dollars à Londres, en hausse de 2,6% ou 99 cents par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI pour le mois de juillet a progressé de 2,4% ou 86 cents, à 37,12 dollars. « Le marché pétrolier se demande à quelle vitesse la demande va repartir avec la réouverture de l’économie mondiale et la poursuite de l’accord sur la réduction de l’OPEP+« , indique Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés, dont la Russie, se sont accordés au début du mois pour prolonger en juillet la baisse historique de leur production à laquelle ils s’astreignent depuis le 1er mai.
« Les investisseurs essayent d’évaluer si ces nouvelles plutôt positives vont l’emporter sur les inquiétudes liées à une deuxième vague de coronavirus, qui contraindrait la demande à prendre du recul« , ajoute M. Lipow.
Le prix du Brent se maintient au même niveau à l’ouverture des marchés ce matin. Il affichait 39,79 dollars le baril à 6h Gmt, soit une légère hausse de 0,18%.
Afp