Le nouveau secrétaire général du parti du Front de libération nationale, FLN, Abou El fadel Baadji, a déclaré samedi que le FLN avait été exploité par ce qu’il a qualifié de «gang» ces dernières années, imputant le soutien du 5eme mandat au FLN à des personnes et non au parti.
Dans sa première sortie médiatique lors de la conférence de presse tenue aujourd’hui au siège du parti après son arrivée au Secrétariat général, Baadji a nié que le FLN avait soutenu le cinquième mandat, précisant que «le Bureau de coordination dirigé à l’époque par Mouad Bouchareb est celui qui a publié une déclaration pour soutenir la candidature de Bouteflika tandis que la loi fondamentale du parti donne le droit de cette décision au Comité central, et ce qui s’est passé n’est pas de la responsabilité du FLN mais plutôt des gens qu’ils l’ont fait.
Dans une tentative de s’innocenter, de l’héritage du parti avec l’ancien régime, le Sg a souligné qu’il « avait mal quand il voyait que Ould Abbas vendait le parti à Haddad et Kounineuf ».
Concernant le démenti de la Présidence de la République au sujet de l’existence d’une relation organisationnelle entre le président Tabboune ou le Premier ministre, Abdelaziz Djerad avec le prochain parti, le secrétaire général du FLN a répondu qu’il n’avait aucun lien avec la liste politique qui y figurait, soulignant «qu’il était candidat à la session et la liste politique qui a été émise était une manœuvre de l’administration précédente responsable du parti qui a essayé d’écouer la session ». Affirmant que «le président de la République est un candidat libre et il est le président de tous les Algériens. De plus, le Premier ministre n’a aucune relation organisationnelle avec le parti ».
D’autre part, Baadji a rejeté la demande de changer la nomination du parti, considérant que le front de libération nationale est une désignation qui sera préservée tant qu’il est au poste du Sg.
Dans ce contexte, le secrétaire général du FLN a déclaré qu’il y avait des partis et des militants d’autres courants idéologiques qui ont exploité le mouvement populaire le Hirak, pour régler leurs comptes avec sa composition politique, les accusant sans les nommer qu’ils «ne croient pas en la déclaration du 1er novembre».
Sur les propositions de son parti concernant le projet de constitution, Abu El-Fadel Baaji a révélé qu’il avait formé un comité à cet effet dirigé par l’ancien ministre Mahmoud Khodri qui se réunira demain pour ratifier les propositions et les présentées au nom du parti aux services de la présidence de la République.