Les clubs du championnat de Ligue 1 Mobilis croulent sous le poids des dettes et après de longues années de professionnalisme, toutes les équipes sont finalement déficitaires. Selon des chiffres publiés par le site spécialisé, Dzfoot, les recettes des clubs sont pratiquement 10 fois inférieures aux dépenses.
D’ailleurs, la même source a pris pour exemple les deux clubs phares de la capitale, le MCA et l’USMA. Ces derniers, font partie des plus gros budgets du championnat si ce n’est les plus gros. Le Mouloudia Club d’Alger, a lui seul dépenserait environ 130 milliards de centimes et l’USMA encore plus avec 180 milliards de centimes par saison.
Des sommes énormes, tandis que leurs recettes sont très faibles avec environ 23 milliards de centimes par année. Il faut savoir que les dépenses principales concernent la masse salariale qui consomme plus de 50% du budget pour le MCA et 75% pour l’USMA.
Toujours selon Dzfoot, le sponsoring et les droits TV ne couvriraient que 15% des dépenses annuelles alors qu’en Europe à titre d’exemple, les droits TV représentent de 35 à 50% des budgets, une énorme différence. Quant aux dettes, elles sont énormes, selon le même site, avec 20 millions d’euros pour l’USMA et 13 millions d’euros pour le MCA, ce qui dépasse même le capital des deux clubs.
D’autres clubs s’en sortent un peu mieux, comme la JSK dont le déficit était de -73% en 2017 et dont la masse salariale ou beaucoup moins importante que les deux premiers exemples. D’ailleurs, les dettes du club phare de la Kabylie sont de 2,5 millions d’euros.
Finalement, le club de la ligue 1 Mobilis, qui s’en sort le mieux, est le Paradou. Dzfoot, a pris en compte les chiffres de 2017 avant le transfert de Attal et d’autres joueurs qui ont rapporté beaucoup d’argent au club. Les dépenses du PAC sont huit fois inférieures à celles de l’USMA mais les recettes sont, de deux à trois fois moins importantes que le MCA et la JSK. Donc, lors de l’exercice de 2017 le PAC n’avait que 700 000 euros de dettes ce qui pourrait avoir été réglé depuis.