Le gouvernement algérien a donné son aval pour le lancement de deux grands projets « porteurs et qui engagent plusieurs secteurs », a affirmé le jeudi 11 juin 2020, le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Ait Ali, dans une déclaration à l’agence officielle.
Il s’agit du méga-projet intégré d’exploitation et de transformation du phosphate à l’Est du pays et celui de mine de fer à Gara Djebilet (Tindouf) dont les études sont en cours de finition afin de préparer son lancement dans « les plus bref délais », a souligné le ministre qui a précisé que le coût d’investissement dans les deux projets est estimé « entre 15 et 16 milliards de dollars ».
Le complexe du phosphate qui s’étend sur cinq wilayas de l’Est du pays (Tébessa, Souk Ahras, El Tarf, Skikda et Annaba) permettra à l’Algérie de se placer parmi les plus grands exportateurs d’engrais dans le monde.
Selon le mémorandum d’entente signé en novembre 2018 à Tebessa, la société Asmidal (filiale du groupe Sonatrach) détient 34% de ce complexe contre 17% pour le groupe Manadjim El Djazair (Manal), soit un total de 51% pour la partie algérienne, alors que les 49% restants sont détenus par la partie chinoise (le groupe Citic, le Fonds de la Route et de la soie, le Fonds sino-africain pour le développement ainsi qu’un technologue à intégrer), précise la même source.
Le ministre n’a pas donné plus de détails. Il a toutefois indiqué que « pour l’instant tout est a l’étude. Tant nous avons rien signé, nous n’avons rien à dire. Rien n’est sure, des deux cotés d’ailleurs. Pour l’instant nous avançons sur plusieurs fronts et le jour de la signature nous vous dévoilerons tout ».
APS