Suite à tout ce qui s’est passé dans l’affaire de livraison de « fuel défectueux » vers le Liban, la Sonatrach a décidé de ne pas renouveler son contrat qui le lié par la filiale SPC de Londre à l’entreprise libanaise de distribution de l’électricité EDL qui prend fin en décembre 2020.
En effet, la Sonatrach a informé le ministère libanais de l’Énergie de sa décision de ne pas renouveler le contrat d’exportation de «fuel» destiné à la production de l’électricité au Liban, qui expirera le 31 décembre 2020, a rapporté hier soir la presse libanaise.
« La décision de Sonatrach intervient après le tollé médiatique et politique qui a été soulevé ces derniers mois concernant ce qui a été qualifié de scandale d’importation de fuel non conforme aux normes », précise le quotidien libanais l’Orient du jour.
Pour rappel, du côté algérien, le président de la République a instruit le ministre de la justice d’ouvrir une enquête sur l’affaire de la vente de carburant au Liban » avait indiqué le porte-parole de la présidence, Belaïd Mohand-Oussaïd, qui a considéré cette affaire comme étant « libano-libanaise et que l’Algérie en tant qu’Etat n’est pas du tout impliqué».
Cette décision est prise malgré que les autorités libanaises aient décidé de fin du mois de Mai de ne pas résilier le contrat avec la Sonatrach, le maintenant jusqu’à la fin, tout en préparant un nouveau cahier de charge pour les futures soumissionnaires qui remplaceront la Sonatrach en fin de l’année.