Poursuivant son programme de réhabilitation, l’entreprise portuaire d’Alger (EPAL) a lancé une opération de dragage de l’ensemble des quais. Pour mener à bien cette opération, un contrat de deux ans a été signé dans ce sens avec l’entreprise ALDITH et ce afin de réaliser les travaux de dragage de tous les bords des quais afin de rendre le tirant d’eau à sa profondeur initiale. Selon l’EPAL, les travaux ont débuté la mi-octobre au niveau du quai 20, et se poursuivront de façon à ne pas perturber l’activité portuaire.
Les professionnels estiment que la survie d’un port dépend réellement de sa capacité à se rénover continuellement. Dernièrement plusieurs responsables des ports au niveau national ont tiré la sonnette d’alarme sur l’état actuel des ports algériens, qui n’ont pas évolués, depuis longtemps et sont, géographiquement mal situés, et sont faibles en logistique et en capacité d’accueil et mal desservis par les moyens de communications. Il faut dire également que les ports algériens n’ont pas été dragués depuis plus de 20 ans, et ont perdu en moyenne 1 à 2 m de profondeur, ce qui les oblige à recevoir toujours des navires de faible tonnage et à faible tirant d’eau, d’où des coûts très élevés. Certains d’entre eux sont carrément obligés de s’alléger dans un port pour pouvoir accoster dans un autre.
C’est pour résoudre ce problème que l’EPAL s’atèle à mener à bien l’opération de dragage du port d’Alger. Toujours dans le cadre du développement du port d’Alger, le plan de circulation de ce dernier est mis en application partielle depuis le début du mois d’octobre 2016, selon l’EPAL. « Des panneaux de signalisation routière sont implantés le long de la route qui longe le mur à partir de la société ERENAV jusqu’a la grille 5 bis », lit-on sur le site du port d’Alger qui précise qu’un groupe de travail composé des représentants de l’EPAL et du bureau d’études CTTP se charge de finaliser l’ensemble du plan conformément après son enrichissement pour l’adapter à la réalité de l’activité du portuaire. « L’objectif recherché est d’arriver à une circulation fluide des véhicules et engins avec un degré élève de sécurité des personnes et des biens », ajoute-t-on.