Le ministre de la santé Abderrahmane Benbouzid a indiqué que l’Algérie a opté pour le fait de poursuivre le traitement du Coronavirus avec de la Chloroquine, et cela au moment où plusieurs pays ont arrêté ces essaies cliniques.
Dans un point de presse animé mercredi soir, Benbouzid a affirmé que cette décision est prise après avoir demandé l’avis de tous les médecins traitants. Ces derniers sont arrivés à un consensus sur la poursuite de traitement avec de la Chloroquine.
S’agissant des effets secondaires liés à ce traitement, Benbouzid a indiqué que le centre de la pharmacovigilance a enregistré, jusqu’à hier, seulement 41 signalements liés à des troubles légers concernant la digestion et des prurits. 9 cas ont également été signalés concernant des trouble cardiaques, qui sont toutefois en constante amélioration.
Jusqu’à ce jour, 18 554 personnes ont bénéficié de ce traitement, dont 8256 cas diagnostiqués avec PCR et 10239 cas par scanner thoracique. Selon Benbouzid, le comité scientifique a demandé à utiliser des corticoïdes et des des anti-coagulants pour accompagner le traitement de la Chloroquine et éviter ses effets secondaires.
Le comité scientifique chargé de suivre l’évolution du virus Covid-19 dans le pays a enregistré des résultats satisfaisants, à l’instar de la baisse des malades qui sont en réanimation au niveau des hôpitaux. Ils qui ne représentent aujourd’hui que 15,94% du total des lits destinés pour les malades infectés par le virus.
La baisse a touché également le nombre des décès, puisque il est passé de 14% à 6,92%. Mais l’élément le plus satisfaisant reste les cas de guérison qui « ont atteint 6218 cas, sachant que le nombre des cas guéris dépasse de loin celui des nouveaux cas enregistrés » a t-il assuré.
A ce propos, il a expliqué que sur 3021 dossiers médicaux, 98,3% ont guéris contre 1,08% de personnes décédées, généralement des personnes âgées de plus de 60 ans.