Après une période d’hibernation de plusieurs mois, les deux partis politiques pivots de l’ancien régime, le Front de libération nationale (FLN) et celui du Rassemblement national démocratique, (RND), préparent leur reprise politique en procédant à l’élection de leurs directions en cette fin du mois de mai.
Alors que les anciens secrétaires généraux, du FLN, comme celui du RND sont en détention pour différentes affaires de corruption, les directions de ces partis, ont appelé à la tenue de leur assemblée générale afin d’élire des nouveaux responsables.
Pour cela le FLN, a convoqué une réunion de son Comité central pour le 30 mai au centre international des congrès. Selon des sources internes au parti, la direction a obtenu l’autorisation du ministère de l’intérieur et procédera à l’élection d’un nouveau secrétaire général lors de cette réunion. Mais jusqu’à présent les candidats à ce poste ne se sont pas encore manifestés, malgré le fait que certaines rumeurs avancent le nom de Abdelwahab Ben Zaim, ou bien Abdelkrim Abada, ou meme l’actuel SG par intérim, Ali Seddiki. Par ailleurs, tout porte à croire que le FLN optera pour la plébiscitassions de son prochain SG.
Le parti qui compte jusqu’à présent le président de la République dans son comité central, se prépare ainsi aux prochaines batailles électorales, à commencer par la révision de la constitution et ne veut pas rester en marge de l’opération de l’amendement de la loi fondamentale du pays et souhaite ainsi participer à l’édification de l’Algérie nouvelle telle tracée par le président Tebboune. Ajoutant à cela les législatives qui seront programmées juste après la révision de la constitution ainsi que la loi électorale.
Le cas n’est pas aussi différent chez l’autre parti proche du pouvoir, le RND, qui lui aussi a programmé la tenue de son congrès extraordinaire les 28 et 29 mai prochain, toujours au niveau du CIC à Alger afin d’élire un nouveau secrétaire général ainsi que les membres du bureau national, indique un communiqué du parti. Mais comme au FLN, les candidats au poste restent jusqu’à présent discret, ce qui laisse penser que l’actuel secrétaire général par intérim, Azzedine Mihoubi peut-être, le candidat favori.
De ce fait, cette nouvelle structuration en ces moments, de ses deux partis connus pour leur soutien au pouvoir, laisse entendre qu’ils seront aussi remis sur les rails afin de prendre part à la réalisation du programme du président élu en décembre dernier.
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