Croissance et chômage en Algérie : l’optimisme du FMI
Le Fonds monétaire international a consolidé ses estimations pour la croissance du PIB réel de l’Algérie en 2015 à 3,9%, contre 3,7% projeté en avril, écrit El Moudjahid ce matin. Cette croissance devrait selon le journal s’accompagner d’une légère poussée inflationniste puisque le Fonds prévoit une inflation à 5,9% en 2016, contre 4,8% en 2015. Ses projections précédentes tablaient sur 4,3% pour cette année et 4,4% pour 2015. Une tendance à la baisse sera cependant observée en 2017, année durant laquelle l’inflation devrait s’établir à nouveau à 4,8%, selon les mêmes pronostics. Les chiffres, publiés par le FMI à la veille de ses assemblées annuelles et reprises par le quotidien, prévoient, par ailleurs, une baisse sensible du chômage en Algérie, en 2016. Le taux de chômage devrait reculer à 9,9%, cette année, contre 11,2% en 2015, avant de remonter à 10,4% en 2017. Le solde extérieur courant du pays devrait représenter -15,1% du PIB en 2016, contre -16,5% du PIB en 2015, selon le Fonds qui s’attend à ce que ce déficit se réduise davantage à -13,7% du PIB en 2017 et à -6,3% du PIB en 2021.
E-paiement : c’est parti !
Le Soir d’Algérie revient longuement ce matin sur le lancement officiel du e-paiment en Algérie. Certes limité à quelques services pour le moment, le e-paiement est une réalité qui permettra d’entamer quelque peu le rattrapage du temps perdu en matière, entre autres, de modernisation du système bancaire algérien dont on parle depuis on ne sait plus combien d’années, écrit le quotidien qui estime que ce n’est qu’un premier pas en matière de payement sur le cyber-espace, comme le disait hier, le ministre délégué chargé de l’économie numérique, Mouatassim Boudiaf, invité de la Chaîne III.
Pour le Soir, l’accomplissement de l’œuvre ira crescendo en rapport avec la mise à niveau de toutes les banques, les systèmes d’information centralisés des banques pour être plus précis.
Le nouveau système de paiement est considéré ajoute le Soir, comme «catalyseur», et le fait de l’ouvrir aux grands facturiers que sont le secteur des transports ou les assurances, cela va permettre de répondre à un besoin certain. A ce titre, les foyers, comme l’explique le ministre, sont concernés au premier chef.
Bureaux de change : Ce n’est pas demain la veille
L’ouverture des bureaux de change qui est tant attendue par les opérateurs économiques et les financiers afin de mettre un peu d’ordre dans la sphère informelle de la devise devenue la place principale de la majorité des opérations de change n’est pas à l’ordre du jour a clairement souligné le gouverneur de la Banque d’Algérie. C’est l’Econews qui revient sur cette information en affirmant que ce dernier, explique cet éloignement par les conditions qui ne sont pas réunies pour la mise en fonctions de ces centre de changes. « Il y a des conditions pour le lancement de bureaux de changes qui doivent être efficaces dans le marché de la devises » a-t-il expliqué. Or, jusqu’à présent ces conditions ne sont pas encore réunies, de ce fait, « il faut encore attendre », a-t-il ajouté. Mais il se gardera de dire quelles sont ces conditions à réunir. L’Econews indique que le ministre des finances, Hadji Baba Ami, a quant à lui souligné que les bureaux de changes sont autorisés par la loi et que par ailleurs, la gestion de leurs accréditation relève « des prérogatives de la Banque d’Algérie».
Hélicoptères : la Pologne annule son méga contrat avec Airbus
Les Echos nous apprend ce matin que le ministère polonais du Développement a renoncé à une commande de 50 hélicoptères du constructeur européen Airbus, un contrat évalué à 3,14 milliards d’euros. Le journal économique français rappelle qu’en janvier dernier déjà, la Pologne jugeait « très probable » l’annulation de ce contrat de trois milliards de dollars attribué à Airbus pour l’achat de 50 hélicoptères multirôle Caracal d’Airbus Helicopters. C’est maintenant confirmé : le ministère polonais du Développement a annoncé mardi soir qu’il rompait les négociations, poursuit les Echos. « Les divergences dans les positions de négociations des deux parties ont rendu impossible un compromis, ainsi la poursuite des négociations devient sans objet », explique un communiqué officiel. C’est un contrat évalué à 3,14 milliards d’euros qui passe sous le nez de l’ex-Eurocopter.