Le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, a annoncé que l’Algérie avait signé un accord préliminaire avec la partie allemande début avril, pour la relance du projet Desertec soulignant que les négociations avancent à grands pas ces derniers jours via la technique de vidéoconférence.
Arkab qui a été l’invité de la radio nationale dimanche a indiqué que l’accord avait été signé comme prévu début avril, les deux parties étaient représentées par le PDG de la Sonelgaz et les représentants du partenaire allemand qui ont communiqué via vidéo-conférence et prévoient de signer un premier accord technique à distance au cours des prochaines semaines, un accord qui sera consacré à l’étude des qualifications de l’Algérie en énergie solaire et l’échange des formations spécifiques sur le terrain.
Le ministre de l’énergie a indiqué que si ce n’est pas l’apparition de la pandémie du virus Corona, des experts allemands seraient arrivés en Algérie, pour discuter sur place de la réalisation de ce projet.
Par ailleurs, l’invité de la radio a expliqué que le projet « Desertec » n’est qu’un projet, parmi d’autres dans les énergies renouvelables, pour lesquels s’intéresse l’Algérie. D’ailleurs, il a annoncé la formation d’un groupe de travail constitué par le ministère de l’énergie, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le ministère de l’environnement et des énergies renouvelables, qui travailleront ensemble pour développer une stratégie nationale, qui sera présenté ultérieurement.
Le ministre de l’énergie a expliqué à cette occasion que la stratégie de l’Algérie envers les énergies renouvelables passe par trois étapes. La première est à court terme, elle vise à activer tout ce qui concerne l’économie de l’énergie et l’utilisation des énergies alternatives puis une étape à moyen terme liée aux transformations industrielles par le raffinage du pétrole, enfin une étape de diversification économique à long terme.