Les groupes industriels publics subissent un manque de liquidités important qui les handicape à poursuivre leurs activités correctement et cela à cause des créances non recouvertes dont ils souffrent.
C’est du moins ce qui a été affirmé dimanche par le secrétaire général du ministère de l’industrie Mohamed Bouchama qui a annoncé que des directives seront données très bientôt afin de résoudre ce problème et permettre aux entreprises de se débarrasser de cet étranglement financier.
A titre d’exemple, il a cité le groupe mécanique SNVI qui a « des créances de l’ordre de 12 milliards DA» lors de son passage à la radio nationale.
Bouchama a indiqué que depuis son installation en tant que SG, il a remarqué que « la plupart des groupes publics souffrent de manques de liquidités et n’arrivent pas à recouvrir leurs créances ». « Les créanciers sont en majorité issus du secteur public » a-t-il précisé encore.
Bouchama a expliqué : «Etant donné que lors de leurs achats, ces entreprises doivent payer en cache, la majorité d’entre elles n’arrivent pas à répondre à temps, ce qui constitue un grand handicape.» De ce fait, « j’ai demandé à plusieurs ministères de permettre à SNVI de recouvrir ses créances» a-t-il rassuré.
Toutefois, il a souligné que cette question «relevée aussi des prérogatives du conseil de participation de l’Etat qui est présidé par le Premier ministre qui étudiera ce dossier », mais cela ne sera pas effectif que lorsque ce conseil « reprendra ses activités prochainement », a-t-il expliqué.