L’emprunt obligataire prévu pour financer les grands projets structurant, comme cela a été annoncé au lancement de cette opération, se trouve actuellement à un niveau de contribution de l’ordre de 18% pour la résorption du déficit du trésor, soit 317,62 milliards de dinars, selon les données émises par le ministère des finances.
Un constat qui renseigne, selon les experts, sur l’impact insuffisant de cette opération pour aboutir un équilibre budgétaire miné par un déficit de l’ordre de 1770 milliards de dinars. De ce fait, l’incidence la plus importante découlant de ce déficit demeure sans conteste l’effondrement du FRR (Fonds de régulation des recette). Et pour cause, alors que le seuil légal minimum était fixé à 740 milliards de dinars, le FRR enregistre actuellement un solde de 738,66 milliards de dinars, et ce suite à un prélèvement de 1333,84, auquel il faudra ajouter un recul de 30% sur le recouvrement de la fiscalité pétrolière et une baisse des recettes budgétaire outrepassant les prévisions de la loi de finances 2016.
Elles atteignent pour le premier semestre de l’année un niveau de 2316 milliards, regroupant la fiscalité pétrolière et ordinaire, alors que la LF 2016 prévoyait un résultat de 4747.43 milliards de dinars pour 2016. Sur le même sillage, les dépenses budgétaires s’envolent pour atteindre les 4100 milliards de dinars, contre un seuil prévisionnel pour l’année de 7984 milliards de dinars. En détail, la facture des dépenses de fonctionnement s’élève 2527.76 milliards de dinars, contre une facture de dépenses d’équipement de l’ordre de 1572,52 milliards de dinars. C’est précisément ce qui affecté l’équilibre budgétaire pour aboutir à un déficit du trésor, du fait que le compte des affectations spécial enregistre un excédent de 45,24 milliards de dinars, contre un total d’opérations d’interventions du trésor d’une valeur globale de 30,53 milliards de dinars, d’où le déficit réel du solde budgétaire de l’ordre de 1783,7 milliards de dinars.
Par ailleurs, pour un prix de référence du baril à 37 dollars, la LF 2016 avait prévu un prix de marché à 45 dollars le baril, or les prévisions de l’OPEP ne dépassent pas les 41,32 dollars pour le Sahara Blend algerien.
En somme, pour les spécialistes se sont tous ces paramètres en mal de gestion, et ses manquement qui ont amené les indicateurs des fondamentaux de l’économie nationale, a ne plus descendre des zones de danger, au risque d’engendrer des situations plus inextricable, si les médications prescrites ne commencent pas à donner leurs fruits sur le terrain.